Dagoma Discovery 200
Bonjour, aujourd’hui je vais vous faire la présentation d’une imprimante 3D la dagoma discovery 200 qui m’a été prêté par cette société dont je tiens grandement à les remercier pour leur confiance. Cette société est une fois de plus française et se situe dans la région Lilloise non loin de la société Exocity dont je vous ai déjà parlé pour les boîtiers Xee dont vous retrouvez le lien ICI.
Cette imprimante est vendue en deux modèles. Un modèle est livré en kit au prix de 299.00 € que vous pouvez retrouver ICI et un autre livré entièrement montée au tarif de 399.00 € que vous pouvez retrouver ICI.
La machine qui m’a été envoyé, je n’ai pas eu besoin de la monter car elle est arrivée entièrement montée donc prêt à imprimer ainsi que 3 bobines de PLA ( Blanc, noir et rouge ) et une spatule pour défaire plus facilement les objets imprimés. Il y’a également une carte Micro SD ainsi qu’un adaptateur.
Une autre imprimante est également disponible sur leur site pour fabriquer des pièces de plus grandes dimensions mais au tarif de 2 390.00 €. Pour le moment on va rester sage et se contenter du modèle que je vous présente.
1° Caractéristiques et présentation :
Quand j’ai reçu cette imprimante je n’y connaissais vraiment rien du tout en impression 3D. Il m’a fallu moins d’une heure pour pouvoir commencer à imprimer ma première pièce qui est le médaillon de Dagoma. Vous pourrez imprimer des pièces d’une dimension de 200 mm x 200 mm x 200 mm maximum ce qui est déjà vraiment bien. La structure de cette imprimante a été réalisée également à partir d’une imprimante 3D
Si toute fois une pièce venait à casser, il sera possible de pouvoir la réimprimer à partir de cette imprimante. Bien entendu il ne faut pas que la pièce que vous ayez à imprimer soit une pièce importante de l’imprimante car vous aurez du mal à la reproduire. Je pense qu’en collant la pièce cassé, il est possible de pouvoir la reproduire et de changer par la suite la pièce dont vous venez de refaire.
Au niveau du bruit celle-ci se fait quand même entendre quand on est dans la même pièce mais ne surtout pas l’installer dans une chambre car si vous avez le sommeil léger, vous l’entendrez quand même.
Par contre cette imprimante est conçue pour imprimer plutôt du PLA car elle est dépourvue du plateau chauffant. En installant celui-ci, il sera également possible d’imprimer des pièces en ABS.
Voici les caractéristiques techniques de l’imprimante :
- Technologie : FDM (fused deposition modeling).
- Impression : Monochrome.
- Grande précision d’impression : 100 microns.
- Positionnement Z : 10 microns.
- Précision positionnement XY : 50 microns.
- Vitesse de déplacement : 30 à 100 mm/s.
- Palpeur inductif : Inclu.
- Diamètre du filament : 1,75 mm.
- Diamètre de la buse : 0,4 mm.
- Température d’extrusion : 250° C maxi.
- Fonctionnement autonome par carte SD.
- Connexion USB possible.
Voici quelques photos prises lors de son arrivée à la maison. Comme vous vous en doutez, le carton est assez imposant vue qu’elle a été envoyée entièrement montée. On remarquera que toute un attention a été porté sur la protection de cette imprimante.
Sur la photo ci-dessous vous pouvez apercevoir les trois bobines de PLA ( Acide Poly Lactique : biodégradable, dérivé d’amidon de maïs ) de différentes couleurs ainsi qu’une boite contenant l’alimentation électrique et une spatule pour faciliter le décollement des pièces. On aperçoit également le Buildtak qui n’est autre qu’une surface de construction pour remplacer le scotch bleu 3M.
La voici une fois que j’ai enlevé tous les accessoires mais elle est toujours en place.
Voici la bête sur la table prête à imprimer de jolie pièce en PLA. Vue que je ne connaissais pas au départ comment réagissait l’imprimante et je n’avais pas vue le temps d’impression d’une pièce en la lançant le soir ( 14 heures d’impression ), j’ai fixé à l’arrache un détecteur de fumée pour être prévenu en cas de défaillance de l’imprimante. Je vous rassure c’était à titre préventif car il y a aucune élévation de chaleur de celle-ci.
Une pièce que je trouvais banale au départ mais qui s’avèrent vraiment très utile même indispensable pour le décollement des pièces est la spatule. Heureusement elle est livré dans l’un des deux kits.
Voici une des trois bobines qui m’a également été envoyé avec l’ensemble. Elle fait 750 grammes mais il existe des bobines faisant 1 kilo. Pour un ordre d’idée avec une bobine d’un kilo en PLA et d’un diamètre de 1.75 mm, il faut compter environ 330 mètres.
Voyons maintenant un peu plus en détail cette imprimante.
Comme vous le voyez sur la photo ci-dessous, elle est équipée d’un capteur inductif qui lui permet d’ajuster le niveau ou pas en fonction des problèmes du plateau. Celui-ci a été réglé directement par le constructeur puisque la machine m’a été livrée monté.
Si vous achetez la machine en kit, il faudra bien entendu le régler mais le site est très bien fait puisqu’une page est spécialement consacrée à son installation et sa configuration en cliquant sur le lien ICI.
Sur la seconde photo, on distingue un tout petit peu la buse d’impression qui est refroidi par un ventilateur centrifuge qui permet à la fois de refroidir la buse mais aussi son corps de chauffe pour garder toujours une température défini.
On voit aussi sur les glissières que ce sont des roulements linéaires d Ø 8 mm qui lui permet un déplacement avec le moins de jeu possible.
En déplaçant très délicatement le plateau, on peut apercevoir la carte électrique ( Melzi Ardentissimo ) qui va piloter les moteurs, la buse d’impression, la vitesse de défilement du câble de la bobine mais également le logement de la carte Micro SD et du port Mini USB qui va nous permettent de la relier sur un port USB de notre ordinateur. On le verra plus en détail dans une prochaine photo.
On peut apercevoir également des interrupteurs contacts qui permettent de définir les fins de courses du plateau pour éviter d’endommager l’imprimante.
Comme vous pouvez le voir toute la structure est imprimé sur une imprimante en 3D dans les locaux de Dagoma. Sur la face avant se trouve l’interrupteur de mise en fonctionnement de celle-ci. Tous les axes qui assurent les translations sont faits dans un acier trempé qui permet d’avoir une plus grande résistance et une meilleure précision.
Vous pouvez le voir les mouvements sont transmis via des moteurs pas à pas et relier au plateau via des courroies crantées.
Voici une vue de plus près du logement de la carte Micro SD et du port Mini USB pour la partie pilotage.
L’axe Z se fait par un système de tige filetée et guidé toujours par les mêmes tiges en acier. La tension de la courroie crantée se fait par pincement au niveau de la tête d’impression pour l’axe X et en dessous du plateau pour l’axe Y.
Sur la partie arrière se trouve l’extrudeur. C’est lui qui va permettre d’envoyer le fil vers la buse d’impression. Son principe de fonctionnement est très simple. Le fil est coincé entre le corps ( roulement ) et une roue crantée qui va tourner en fonction de ce que vous allez lui demander comme qualité :
- Fine : 0.1 mm par couche.
- Moyenne : 0.15 mm par couche.
- Standard : 0.2 mm par couche.
- Filament flexible.
Le PLA passe donc dans cet extrudeur puis par le connecteur pneumatique qui glisse le long d’un tube en PTFE de Ø 4 mm. Pour libérer la tension exercée sur le câble, il suffit d’actionner le levier que l’on peut voir via la flèche rouge.
Une fois que vous aurez fait coulisser le PLA dans tout le tube en PTFE, il faudra laisser dépasser celui-ci d’environ 3 à 4 centimètres pour ensuite rentrer le tout dans la tête d’impression dont l’extrémité du tube est maintenue par un connecteur pneumatique comme sur l’extrudeur.
2° Impression d’un objet :
Pour commencer à imprimer il va falloir télécharger le logiciel spécialement conçu par l’équipe de Dagoma et qui se prénomme Cura by Dagoma en cliquant sur les images ci-dessous selon votre système d’exploitation :
D’autres logiciels pourront vous être utile comme :
- Slic3r qui permet de préparer l’impression en 3D que vous pouvez télécharger ICI http://slic3r.org/download
- PrintRun qui permet de contrôler votre imprimante depuis votre ordinateur. Vous pouvez le télécharger ICI http://koti.kapsi.fi/~kliment/printrun/
- Drivers qui permettent de faire reconnaître votre imprimante sous Windows ou Mac si celle-ci n’est pas reconnue. Vous pouvez le télécharger ICI. https://www.dropbox.com/sh/t4lbfacpc9d18uv/AACYA7sxzRvP7NBHnndKfjzVa?dl=0
Il est également indispensable de trouver des fichiers qui ont le format « .stl » pour pouvoir imprimer. Je vous conseille dans un premier temps d’imprimer le dérouleur de bobine à filament proposer par Dagoma car il est pour moi indispensable pour le bon déroulement de celle-ci pour éviter tout problème quand vous aurez de longue voir très longue heures d’impression.
Voici le fichier pour télécharger le dérouleur en cliquant ICI
Si vous voulez d’autres sites où il y’a de superbe réalisation vous pouvez aller jeter un œil sur :
Pleins d’autres sites sont disponibles sur la toile avec des objets gratuits mais d’autres sont payant. La plupart des sites demande une inscription sur leur site pour pouvoir télécharger même gratuitement leur fichier.
Une fois que vous aurez téléchargé et installé le logiciel « Cura By Dagoma », il est temps de rentrer dans le vif du sujet. Deux trois petites choses sont importantes à connaître avant de lancer l’impression.
Pour se faire je vais prendre l’exemple de l’impression du buste de Maître Yoda. Que vous pouvez télécharger ICI.
Voici à quoi il devrait ressembler à la fin Maître Yoda ( d’après la photo du site ). Allez c’est parti, on verra bien le résultat final.
Pour se faire, on va lancer le logiciel « Cura by Dagoma » ou en lançant directement le fichier que vous venez de télécharger. Une fois la figurine visible dans votre logiciel on verra sur la partie de droite différente option :
- Filament :
- Permet de choisir le type de PLA que l’on utilise. Par défaut le « PLA Filo3d-VERT » est activé mais je sélectionne toujours « Autre PLA ».
- Remplissage :
- Creux : Uniquement la coque.
- Rempli : Fait des croisillons pour renforcer l’objet.
- Renforcé : Fait également des croisillons mais plus serré.
- Qualité :
- Rapide : 0.20 mm par couche de PLA ( Réglage par défaut ).
- Standard : 0.15 mm par couche de PLA.
- Fin : 0.10 mm par couche de PLA.
- Filament flexible.
- Utilisation du palpeur :
- Par défaut il n’est pas coché. Pensez à bien le cocher.
- Offset en mm :
- Permet de régler la compensation de la hauteur. Je l’ai laissé à 0.
- Surface d’impression :
- Scotch 3M bleu.
- Support pour impression :
- Je l’ai laissé décoché.
- Amélioration de la surface d’adhésion :
- Je l’ai laissé décoché.
Le réglage sera mis par défaut sur une qualité Rapide de 0.2 mm par couche ce qui impliquera plus de défaut lors de l’impression. Après tout dépend de ce que vous voulez imprimer.
Dans le bas du logiciel est indiqué :
- Le temps d’impression qui est de 2 heures et 56 minutes.
- La longueur du filament ainsi que son poids qui sont de 11.50 mètres ce qui équivaut à 35 Grammes.
Si vous choisissez cette qualité il ne vous reste plus qu’à insérer votre Carte Micro SD dans son adaptateur USB, de le brancher sur un port USB de votre ordinateur et de cliquer sur « Préparer l’impression ».
On choisissant une qualité « Fine » les traits seront beaucoup plus jolie et le rendu final n’en sera que mieux, par contre vous utiliserez un tout petit peu plus de filament environ 50 centimètres de plus mais le temps sera largement plus long qui passe tout de suite à 7 heures et 57 minutes.
Pour faire ce buste j’ai utilisé cette qualité et je peux vous dire que la qualité est bien présente.
Une fois que vous aurez cliquez sur « Préparer l’impression », enlever proprement votre adaptateur de votre port USB pour récupérer la Micro SD.
Insérer votre carte Micro SD dans le logement prévu sur le côté droit de votre Dagoma.
Choisissez le type de filament que vous souhaitez utiliser.
Il va falloir débrancher le tube PTFE situé sur la buse d’impression en exerçant une légère pression sur la rondelle noir qui va permettre de retirer le tube.
Passez le filament dans l’extrudeur situé à l’arrière de la machine en actionnant le levier qui permettra de passer facilement le fil. Une fois le filament passé dans le tube PTFE, laissez-le dépasser d’environ 3 à 4 centimètres.
Maintenant remettez le tube en place sur la buse d’impression en vous assurant que celui-ci soit bien en butée sur le raccord.
Il est temps de mettre en route. Pour se faire il suffit juste d’actionner l’interrupteur situé à l’avant.
Elle va commencer par placer sa tête d’impression sur sa butée gauche et ensuite débuter sa procédure de chauffe. Normalement le filament va commencer à fondre et sortir légèrement par la buse.
Une fois arrivée à température, elle va procéder à faire ses origines à quatre endroit de la table grace à son capteur inductif. Une fois terminée, elle va lancer la procédure d’impression en commençant par délimiter le contour de l’objet en déposant une fine couche de PLA.
J’ai fait, enfin j’ai mis ma femme à contribution pour prendre une photo toute les heures environ pour vous montrer l’évolution du buste.
Voici ce que cela donne au bout d’une heure d’impression.
Au bout de deux heures, …
Et de 3 heures, ….
4 heures, super on est à la moitié, …
5 heures plus tard, le visage commence à se former …
6 heures, on arrive au niveau des yeux, …
7 Heures, on attaque correctement le front et les oreilles, …
Et voilà au bout des 8 heures d’impression une fois fini ce que cela donne. On peut constater que la qualité est vraiment là. Je précise bien que je n’ai rien touché. C’est tout juste sorti de l’imprimante sans aucun ponçage ou encore de lissage.
3° Conclusion :
Comme vous pouvez le voir, l’impression en 3D devient un jeu d’enfant avec cette imprimante qui est d’une simplicité déconcertante. Si vous hésitez à franchir le pas par peur de ne pas pouvoir vous en servir correctement, je peux vous assurer que c’est vraiment un jeu d’enfant. En plus pour un tarif vraiment dérisoire, que ce soit en version Kit ou monté, vous ne pourrez plus vous en passer. Lors de mon passage au Maker Faire de Paris cette année, j’ai pu croiser plein de Dagoma Discovery 200 et tout le monde est du même avis que moi. Pour débuter c’est vraiment la machine qu’il vous faut.
Le gros plus réside dans le fait que vous pouvez ré-imprimer votre pièce usée ou cassée par vos propre moyen puisque les fichiers sont disponible directement sur le site. En gros c’est de l’open-source de l’imprimante 3D. Il est également possible avec le logiciel, de pouvoir dupliquer le nombre de pièce identique que vous voulez faire. Elles se feront une à une.
Pareil vous pouvez retrouver les pièces détachées que ce soit un moteur, un roulement, une buse, … directement sur le site qui reste très abordable.
Vous l’aurez compris je vous recommande vivement celle-ci si vous ne voulez pas investir au démarrage dans une somme astronomique car les tarifs vont du simple au quadruple et même plus vers les nouvelles technologies.
La suite dans un prochain épisode …
Vous avez beaucoup imprimé avec ?
Si oui vous avez du reregler le plateau? Et si oui a quel point c’est dur ?
Bonjour oui j’ai imprimé pas mal avec. Pour le moment je n’ai pas eu. Besoin de re-régler le plateau enfin la tête d’impression.
Petit conseil, Imprimez toute les pièces de rechange tout de suite quand la machine est neuve…
Comme ça pas de problème …
Je confirme c’est le mieux a faire même si les pièces sont de grandes qualités ont est pas a l’abri.