Présentation complète de l’imprimante 3D Anycubic I3 Méga

 

Bonjour aujourd’hui je vais vous faire la présentation d’une des nouvelles imprimantes que j’ai en test depuis quelques mois à la maison, mais j’en ai profité pour bien les tester comme il se doit et non la monter pour faire aussitôt l’article sans avoir fait des tests assez poussé au préalable. J’en profite comme d’habitude pour remercier mon partenaire Gearbest pour être toujours derrière moi dans les différents tests que je peux vous présenter.

Ce que j’apprécie dans cette imprimante c’est le fait qu’il faut très peu de temps pour son montage car tout est déjà monté, pas comme sur la Anet A8 dont je vous ai fait la présentation il y a quelques mois dont vous pouvez la retrouver en cliquant directement ICI.

Certes elle est plus chère que d’autres imprimantes mais franchement je suis vraiment surpris par la qualité dont elle sort chaque print.

Vous pouvez retrouver l’imprimante Anycubic I3 Méga au tarif de 292.01 € que vous pouvez directement ICI ou depuis la page de mes bons plans en cliquant ICI qui des fois se retrouve à environ 255.00 €.

 

1° Caractéristiques techniques :

Sur cette imprimante ce qui change carrément par rapport à une Anet A8, c’est de passer d’une structure en acrylique sur une structure en acier, lui permet d’avoir une stabilité et résistance largement supérieure. Qui dit une meilleure stabilité, dit moins de soucis lors de chaque impression et aussi permet d’augmenter significativement les vitesses de déplacement sans se soucier des torsions au niveau du chassis.

Certes l’Anet A8 donne de très bon résultat, mais je peux vous dire que celle que je vous présente ICI est un cran au-dessus et je n’ai pas lu beaucoup d’avis négatif depuis que je l’ai reçu.

Celle que je vous présente, c’est la deuxième version de la  I3 Méga qui n’a pas l’auto-level d’origine mais d’après ce que j’avais pu lire, ce dernier était assez capricieux. En échange on a le droit a un nouveau plateau dont je vous en reparlerais dans la suite de l’article.

Voici les caractéristiques techniques de l’imprimante :

• Marque : Anycubic.
• Modèle : I3 Méga.
• Gravure Surface : 210.00 mm x 210.00 mm x 205.00 mm.
• Matériaux du cadre : Acier.
• Diamètre de la buse : 0.4mm.
• Epaisseur de couche : 0.05 – 0.3mm.
• Carte mémoire d’impression : SD card.
• Ecran LCD : Oui et tactile.
• Vitesse d’impression : 20 – 100mm / s.
• Support : AABS, HIPS, PLA, Wood.
• Matériaux diamètre : 1.75mm.
• Format de fichier : AMF, DAE, G-code, OBJ, STL.
• Positionnement XY axe précision : 0,01 mm.
• Précision de positionnement de l’ axe Z : 0.004mm.
• Tension : 110 / 220 Volts.
• Logiciel de l’ordinateur hôte : Cura.
• Type d’emballage: pré – monté.
• Dimensions : 410.00 mm x 405.00 mm x 453.00 mm.
• Poids : 14.50 Kg.

 

2 Déballage et présentation :

Pour une fois, l’imprimante arrive dans son emballage d’origine sans aucune feuille ou carton pour cacher les différentes informations qui sont inscrite un peu partout autour du carton. Elle est emballée dans un carton de très bonne épaisseur dont on peut voir les méandres des livraisons sur le côté gauche. Comme je le disais, la présentation de l’emballage est vraiment très simple avec seulement le nom de la marque ainsi que le modèle.

 

Une fois ouvert, on voit que la protection des différents éléments qui la compose n’a pas été mis de côté puisque en plus d’une protection en mousse, elle est emballé dans un sachet plastique transparent.

 

Une fois la partie supérieure enlevée, on remarque que l’on se retrouve avec la base principale dont on peut apercevoir l’alimentation déjà incluse dans le bâti de l’imprimante.

Sur la partie du fond, on retrouve le câble d’alimentation ainsi que le dévidoir à monter soit même pour poser la bobine de filament.

 

Une fois le châssis de retire, un nouvel étage apparaît dont cette fois, vous l’aurez devinez, c’est autour de sa structure supérieur en H mais dont une couche de mousse cale bien tous les éléments qui la compose pour éviter que le chariot ne puisse bouger lors de son transport.

 

Une fois la couche d’environ 20.00 mm d’épaisseur enlevé, on aura le droit à une bobine de couleur noir permettant de faire ses premiers débuts d’impressions.

Dans le carton marron servant également à rigidifier et ne pas plier la partie basse, se trouve les différents outillages. Comme on peut le voir sur la photo ci-dessous, elle est bien livré avec une double motorisation sur l’axe Z qui permet d’améliorer encore plus la qualité des prints mais aussi qui pour moi est assez important c’est de ne pas forcer sur un seul moteur comme on peut le voir sur d’autres imprimantes.

 

Dans le contenu, il se décomposera en 3 parties pour bien tout voir. Dans la première partie on retrouve donc :

• La structure en H avec sa tête d’impression et ses deux moteurs sur l’axe Z.

 

Dans la seconde partie on retrouve :

• Le châssis avec comme je l’ai déjà dit, sont alimentation intégrée. Une feuille protège de toute rayure le plateau qu’il faudra penser à enlever lors de son calibrage et de l’impression.

 

Dans la dernière on retrouve principalement tout ce qui est outillage :

• Le lecteur de carte SD.
• Le cylindre pour maintenir en place la bobine.
• Le support droit et gauche avec l’écriture « Anycibic » de gravé dans la plaque en plexiglass.
• Les deux côtés pour maintenir les supports.
• Un jeu de vis pour la fixation du châssis avec la structure.
• Un jeu de clé Allen.
• Un tournevis cruciforme.
• Un câble USB.
• Une paire de gant pour le montage.
• Une carte SD.
• Une spatule pour décoller les prints.
• Un détecteur de fin de course en supplément ( en cas de casse ).
• Un seconde tête d’impression.
• Une pince Brussel.
• Une pince coupante.
• Un jeu de clé plate.
• Un câble d’alimentation au format Européen.

 

Faisons le tour de cette imprimante :

Sur le côté droit de cette imprimante, on retrouve :

• L’emplacement pour relier le cordon USB.
• Le lecteur de carte SD.
• L’emplacement pour les quatre vis de fixation de la structure supérieure.
• Les trois connecteurs rouge, vert et noir.

On en profitera également pour voir que le plateau est bien chauffant avec son câble protégé par une gaine noire.

 

Sur la partie avant, on retrouve uniquement la marque et le modèle de l’imprimante mais aussi de son écran qui est entièrement tactile dont il est assez réactif. J’aurais plus pensé à un écran où il serait difficile d’appuyer mais non c’est tout le contraire.

On remarque que la translation du chariot est assurée par deux axes rectifiés et guidée par le même type de courroie sur la plupart des imprimantes.

 

Sur le côté gauche on retrouve seulement la partie alimentation pour relier le câble d’alimentation mais aussi de son interrupteur Marche / arrêt.

 

Sur une vue de plus près on remarque bien que la buse pour le système de refroidissement est vraiment très bien placé. On en profitera au passage pour voir les deux types de ventilateurs dont la tête d’impression est équipée.

Que ce soit l’axe de X, des Y ou des Z, le guidage est aussi fait par des barres rectifiées.

 

Voici une vue d’un autre angle de la tête d’impression.

 

Voici également une vue de plus près d’une des butées qui compose l’arrêt des différents axes.

 

Et voici celui des axes Y…

 

3° Montage de l’imprimante :

Comme j’en parlais lors de son déballage, tout est pratiquement installé sur celle-ci. Il ne reste que quelques vis à mettre en place et ensuite de relier les différents connecteurs de couleur vert, noir et rouge sur les borniers prévus à cet effet pour pilote les différents moteurs et la partie tête d’impression.

Dans un premier temps il faut tenir la structure en H bien perpendiculaire et faire glisser son châssis entre les deux montants. Une fois en place commencé par installer les quatre vis d’un côté sans les serrer pour faciliter le montage des quatre autres vis sur le second montant. Une fois le tout en place vous pouvez serrer les vis.

 

Maintenant il faut relier les trois connecteurs de couleurs différentes.

 

Une fois montée, voici ce que cela donne. Le module blanc que l’on voit au fond de la photo, c’est le détecteur de fin de filament.

 

Et maintenant près à imprimer…

 

Voici une vue de plus près du système de détecteur de fin de filament qui va permettre de mettre en pause lorsque celui-ci aura détecté qu’il n’y a plus de filament. Il mettra en même temps la tête d’impression sur le côté gauche pour éviter qu’une boule de PLA ou ABS se forme sur la pièce en cours d’impression ce que je trouve vraiment appréciable.

Il sera même possible de changer très facilement de couleur de filament en cours d’impression.

 

Une petite amélioration dont il est conseillé d’imprimer pour éviter tout risque de plantage sur son impression, c’est une pièce qui vient se fixer sur les deux vis du capot de la tête d’impression et vient bloquer le connecteur dans son emplacement car lorsque l’on imprime sur une impression pratiquement en hauteur maximale car celui-ci aurait tendance à vouloir sortir de son logement et là le print est complètement HS.

 

Voici une vue de plus près des roulements que l’on retrouve sur les différents axes rectifiés.

 

Le plateau de la Anycubic, dit « Ultrabase » à la grande particularité d’avoir un effet un peu granuleux au touché mais n’altère en rien la qualité des prints.

Il est vraiment top ce type de revêtement car jusqu’à présent sur des pièces de tailles moyennes, je n’ai pas eu besoin de rajouter de colle en bâton ou de ruban de masquage bleu de chez 3M pour une accroche sur le plateau. Le seul moment où j’ai rajouter ce type d’ajout c’est pour des toutes petites pièces à imprimer.

L’avantage comme je le disais c’est que le dépôt de filament adhère parfaitement au plateau mais cela ne veut pas dire qu’il sera difficile à enlever par la suite. Bien au contraire, une fois le plateau bien refroidit, il suffit de glisser la spatule juste en dessous du print et celui-ci se décolle très facilement  sans devoir forcer.

 

4° Utilisation :

Pour cette partie cela sera vraiment très vite fait car il faut que quelques minutes pour la prendre en main.

Comme je le disais, l’écran de cette imprimante est tactile et le déplacement dans les différents menus est vraiment très simple.

Sur la page d’accueil, on retrouve l’icône pour :

• Lancer le « Print » précédemment inclus sur votre carte SD.
• Aller dans le menu « Setup ».
• Aller dans le menu « Tools ».

Sur la partie haute de l’écran on remarque également les températures du plateau ainsi que de la buse.

 

Dans la partie « Print » :

Il suffira de recherche le print que vous avez installé dans votre carte SD grâce à différents logiciels comme Cura ou Simplify 3D qui sont les plus connus et les plus utilisés.

Pour lancer l’impression il suffit de sélectionner le fichier en question et ensuite d’appuyer simplement sur « Print ».

Si toutefois vous ne voyez pas le fichier, il suffit d’appuyer sur la touche rafraichir.

 

Dans la partie « Setup » :

Il sera possible d’effectuer différentes actions :

• Passer la langue du menu en Anglais ou Chinois en appuyant simplement sur l’icône.
• Régler la température de la buse et du plateau chauffant.
• Désactiver l’enclenchement des moteurs. Ce qui est beaucoup plus facile pour le déplacement manuel du plateau lors de son réglage en hauteur.
• Le statut.
• Les vitesses de déplacement.

 

Pour le réglage des températures on pourra ajuster entre le minimum de 0°C et 100°C pour le plateau et 260°C pour la buse.

 

 

Dans la partie « Tools » :

Comme pour la partie « Setup », il sera possible d’effectuer différentes actions :

• Return to Home.
• Déplacements des axes.
• Réglages des températures.
• Désactivation des températures.
• Changement de filament.
• Reset.
• More.

 

Pour le « Return to home », il sera possible de le faire sur chaque axe respectivement ou de le lancer sur tous les axes.

 

Pour le « déplacement des axes », il peut se faire sur plusieurs distances et ceci sur les différents axes

• 1 mm.
• 00 mm.
• 00 mm.

Il sera même possible de régler la vitesse de déplacement sur les axes X et Y mais pas sur le Z qui lui reste cantonné à la vitesse moyenne pour éviter tout accident avec le plateau.

 

Pour la partie « Preheat », deux choix vous seront donnés :

• Soit vous utilisé du PLA.
• Soit vous utilisé de l’ABS.

En fonction du choix que vous aurez sélectionné, les températures s’ajusteront automatiquement.

 

L’icône « filament » sera une aide pour insérer ou extraire le filament lorsque vous souhaiterez le changer.

 

Pour finir dans la partie « More » on pourra refaire la calibration de l’écran si celui-ci venait à être décalé lors de son utilisation, mais également une aide mais uniquement en Anglais et les informations concernant  l’imprimante.

 

Voici la calibration de l’écran. Pour se faire il suffit simplement d’appuyer sur les différents angles lorsque cela est demandé. Le calibrage est à faire uniquement lorsque ce dernier est déprogrammé ou que l’appui se trouve au mauvais endroit.

 

Et voici les informations relatives à l’imprimante.

 

Malgré que le réglage ne se fasse plus automatiquement via le capteur auto-level qu’il y a avait, là comme avec la plupart des imprimantes, il suffit de faire chauffer le plateau ( 60°C ) et la buse ( 215°C ) comme en condition réel d’impression, de faire glisser la feuille entre la buse et le plateau avec une feuille de papier, d’ajuster avec la molette se trouvant au niveau du plateau. Lorsque la feuille frotte légèrement, c’est que le réglage est bien effectué. Répéter cette action au quatre coins du plateau et ne pas hésiter à refaire une vérification qu’à force de tourner les molettes les différents coins ne se sont pas déréglé.

Une fois tout vérifié, on peut lancer notre première impression.

 

5° Qualité d’impression :

Voici maintenant deux impressions faites avec le PLA argenté métallisé de chez ArianePlast. Comme on peut le voir les détails sont vraiment très bien mis en valeur et on ne voit pratiquement aucune couche.

Bien entendu la qualité de vos impressions dépendra de plusieurs paramètres :

• La qualité de votre filament.
• Les différents paramètres ( vitesses de déplacement, températures d’impression, remplissage, …) lors de la création de votre STL.
• Le réglage au plus précis de la hauteur de votre plateau.

Comme pour toutes mes impressions, je précise que je n’ai fait aucune retouche. Les fichiers proviennent tous du site Thingverse (https://www.thingiverse.com/ )où l’on retrouve une multitude de fichier STL prêt à être imprimer.

 

Voici une photo de plus près pour montrer les détails au plus près. On remarquera avec le filament métallisé, le flash fait ressortir des paillettes de couleurs vertes.

 

Voici un autre fichier ( une sorte de phare ) dont je suis assez fier du résultat. Comme on peut le voir, je trouve hallucinant les détails sur les rochers dont il n’y a eu aucun support.

 

Et voici une dernière photo de plus près avec les détails tout aussi impressionnant sur les lucarnes comme sur les pierres édifiant le phare.

 

6° Conclusion :

Vous  avez pu le constater, j’en suis plus que ravis de cette imprimante 3D qui me sort des impressions d’une très grande qualité. Certes l’impression n’est pas aussi grande que des imprimantes comme la Créality CR-10 ou la Tevo tornado mais pour une personne voulant se lancer dans l’impression 3D et ne voulant pas se prendre la tête avec de gros réglage fastidieux, je trouve que celle-ci s’en sort vraiment très bien.

Je n’ai pas essayé une impression via le port USB car j’avais déjà fait l’essai deux – trois fois sur la Dagoma et sur la Anet A8 et à chaque grosse impression soit j’avais planté le print ou je balisais qu’il se passe une microcoupure entre mon imprimante et mon ordinateur.

Comme je l’ai précisé dans mon introduction, il est possible de la trouver à un tarif inférieur de 300.00 € mais aussi via mes bons plans je peux l’avoir de temps en temps à environ 255.00 €. Si toutefois elle vous intéresse et que le coupon n’est plus disponible, il suffit de me le demander et que je le fasse réactiver.