Présentation du Serveur Synology DS218J
Bonjour aujourd’hui je vais vous faire la présentation du Synology DS218J qui m’a été envoyé en prêt pour faire cet article dont je tiens à remercier mon partenaire pour sa confiance.
La marque Synology n’est plus à prouver tellement elle est connu dans ce milieu-là avec une qualité vraiment de très haut niveau. Il sera même possible d’enregistrer les vidéos de vos caméras compatibles avec le format ONVIP via l’extension « Surveillance Station » qui est livré deux bases avec deux licences.
Ce petit boîtier agit comme un disque dur sauf que vous aurez la possibilité d’y avoir accès partout même à l’extérieure de chez vous en lui accordant une autorisation. Ce n’est pas le plus gros serveur de la marque puisqu’il dispose que de seulement de baies pour y insérer des disques durs mais vous pourrez monter jusqu’à deux de 10 To ce qui sera amplement suffisant pour la plupart des personnes.
Vous pouvez le retrouver au tarif de 174.80 € chez Amazon en cliquant directement ICI.
1° Caractéristiques techniques :
Malgré que ce soit un petit serveur cela n’en reste pas moins une très bonne machine avec surtout une très grosse capacité de stockage. Il sera toutefois possible grâce à la configuration en RAID 1 de pouvoir enregistrer automatiquement sur les deux disques à la fois comme cela en cas de panne d’un des disques durs, il sera toujours possible de récupérer sur le second disque dur. Par contre le désavantage avec ce genre de configuration, au lieu d’avoir une capacité par exemple de 20 To, elle ne sera que de 10 To. Après la solution RAID 0 consiste à avoir la capacité totale des deux disques durs mais en cas de panne, on perd toutes les données.
Voici les différentes caractéristiques techniques :
- Marque : Synology.
- Modèle : DS218J.
- Processeur : Marvell Armada 385 88F6820 double coeur 1,3 GHz.
- RAM : 512 Mo.
- Type de RAM : DDR3
- Nombre de baies : 2.
- Capacité brute maximale : 20 To soit 2 disques de 10 To chacun.
- Type de lecteur compatible : Jusqu’à deux disques SATA en 3.5 ou 2.5 pouces.
- Vitesse de lecture : 113 Mo / seconde.
- Vitesse d’écriture : 112 Mo / seconde.
- Os pris en charge :
- Windows XP, vista, 7, 8, 8.1 et 10.
- Mac OS X 10.11 et supérieures.
- Ubuntu 12.04, 13.04, 13.10 et 14.04.
- Système de fichier :
- Interne : ext4.
- Externe : ext4, ext3, FAT, NTFS, HFS+ et exFAT.
- Types de RAID pris en charge :
- Basic : JBOD, RAID 0 , RAID 1.
- Synology Hybrid RAID ( tolérance d’erreur jusqu’à 1 disques ).
- Hibernation du disque dur : Oui.
- Marche / Arrêt programmé : Oui.
- Wake On Lan : Oui.
- Certificat DLNA : Oui.
- Téléchargement sans PC : Oui.
- Connectiques :
- Deux ports USB 3.0.
- Un port RJ45 Gigabit.
- Fonctionnalités principales :
- Serveur FTP.
- Impression.
- Photo.
- Web.
- iTunes.
- Vidéo surveillance.
- Multimédia.
- Dimensions : 165.00 mm x 100.00 mm x 225.50 mm.
- Poids : 880 grammes.
2° Déballage et présentation :
Que fût ma surprise en ouvrant le colis et de voir un emballage en carton marron très sobre avec seulement une étiquette avec :
- La photo du produit.
- La marque.
- Le modèle.
- Quelques caractéristiques techniques.
Ceci dit il est peut-être de couleur marron mais il est d’excellente qualité.
Sur le côté droit on retrouve différents logo signifiant :
- Le partage de fichier entre différents PC sur le même réseau ou non.
- Un accès partout dans le monde à paramétrer avec une ouverture des ports adéquats.
- Une synchronisation dans votre propre Cloud avec vos différents périphériques connectés.
- Une gestion multimédia compatible avec les différents périphériques compatible comme les TV, box internet, …
Sur le côté droit on retrouve différents logo signifiant :
- Le partage de fichier entre différents PC sur le même réseau ou non.
- Un accès partout dans le monde à paramétrer avec une ouverture des ports adéquats.
- Une synchronisation dans votre propre Cloud avec vos différents périphériques connectés.
- Une gestion multimédia compatible avec les différents périphériques compatible comme les TV, box internet, …
Sur le côté gauche on retrouve également différents logo signifiant :
- La compatibilité avec les différents équipements mobile comme les Smartphones ou les tablettes.
- La possibilité de gérer la surveillance de ces caméras à distance ( voir en direct le flux vidéo, lancer un enregistrement, prendre une photo, …
- La possibilité de protéger les données avec divers outils pour la sauvegarde en local ou non.
- La protection des différentes données et ressources sur le serveur grâce aux différents outils de sécurité mis en place.
Une fois ouvert, on remarque que le serveur est protégé par un emballage en mousse. Tous les autres contenu sont dans la boîte en carton et emballé dans du papier bulle..
Dans le contenu on retrouve :
- Le serveur Synology DS218J.
- Un câble RJ45.
- Un câble d’alimentation.
- Un kit de visserie.
- Un bloc d’alimentation.
- Un guide rapide d’installation.
Faisons le tour de ce serveur :
Une fois déballé on remarquera que le boîtier est fait dans un plastique d’excellente qualité avec une finition d’assemblage vraiment très soigné. On notera sur la face, que la marque « Synology est gravé avec des stries permettant de servir en même temps de grille de ventilation.
Même sur un bureau pour mon avis personnel, je trouve que son design est vraiment superbe qu’un simple boîtier neutre tout rectangulaire.
Sur le côté gauche on retrouve la même gravure pour laisser également passer la chaleur.
Sur la partie arrière, on retrouve plusieurs choses :
- 1 : Un gros ventilateur de 92.00 mm.
- 2 : Un bouton Reset.
- 3 : Deux prises USB 3.0.
- 4 : Une prise RJ45 Gigabit.
- 5 : Une prise d’alimentation.
- 6 : Un slot de sécurité pour relier un câble Kensington.
Sur une vue de plus près on remarque une étiquette avec :
- L’adresse MAC.
- Le numéro de série..
Sur la face avant on retrouve différents voyants et un bouton :
- 1 : Voyant de l’état du système
- 2 : Voyant de la connexion ou non au réseau local.
- 3 : Voyant du statut du disque 1
- 4 : Voyant du statut du disque 2
- 5 : Bouton Power de mise en route.
3° Installation du disque dur :
Ce chapitre va être très rapide puisque la procédure l’est tout autant. Comme à son origine les vis de fixation du boîtier ne sont pas encore fixées il faudra faire coulisser la partie de gauche vers l’arrière pour accéder aux entrailles de la bête.
On notera au passage que de chaque côté des deux disques durs, les vis de fixations se trouvent dans des silentblocs pour réduire au maximum le bruit.
Sur une vue de plus près on remarquera l’emplacement des broches SATA.
Il suffit de monter le disque dur. En attendant le disque dur que j’avais commandé mais également pour les besoins de mes essais j’ai installé un ancien disque dur qui me restait en 250 Go ( et oui les autres plus imposants sont déjà dans mon propre serveur ). Attention par contre de bien choisir un disque dur compatible NAS pour une fiabilité et une longévité supérieur aux autres. Celui que j’ai commandé est un Western Digital Red en 4 To disponible ICI au tarif de 124.29 € mais il existe en différentes capacités et le prix qui suit également.
Quand je vois sur Internet que n’importe qu’elle disque dur peut aller dedans, j’en ai fait les frais et depuis 5 ans je tourne qu’avec ces disques durs et ils fonctionnent à merveille. Je conseille par contre ( comme on me l’avait conseillé ) d’espacer l’achat des deux disques durs pour éviter de tomber par exemple sur un lot du disque défaillant via le même numéro de lot.
Une fois allumé voici ce que cela donne. On peut remarquer le voyant orange d’allumé car notre serveur n’est pas configuré et c’est ce que l’on va voir par la suite. Un autre voyant se trouve éteint c’est celui du disque N°1 car oui je n’avais pas fait attention à l’emplacement.
4° Paramétrage :
Une fois que vous aurez relié votre serveur à votre réseau local que ce soit directement depuis votre box Internet ou un switch il faudra lancer une recherche via les deux possibilités suivantes :
Cela aura pour effet de lancer directement depuis votre navigateur Internet une recherche sur votre réseau du serveur fraîchement connecté. Pour ma part il a reconnu mon autre serveur, c’est pour cela que vous voyez les deux flèches sur chaque côté du serveur. Une fois reconnue, il suffit de cliquer sur « connecter ». Comme vous pouvez le voir le statut est pour le moment sur « Non installé »
Maintenant cliquez sur « Configurer ».
Il vous est demandé à cette étape si vous souhaiter « Installer maintenant » le tout dernier système d’exploitation de Synology. Il est également possible de faire une installation manuelle mais je n’ai pas testé cette option.
Une fenêtre apparaît pour vous prévenir que toutes les données sur le disque présent en l’occurrence mon disque N°2. Il faudra cocher la cases d’acceptation et ensuite de valider par « OK ».
Le processus d’installation sera finalisé dans une dizaine de minutes ce qui est relativement vrai puisque pour ma part, il a fallu un peu plus de 9 minutes pour passer à la fenêtre suivante.
A la page suivante il est demandé de faire la mise à jour. De toute façon il n’y pas le choix que de cliquer sur « OK ».
Un décompte de 10 minutes est lancé avant le redémarrage de votre serveur.
Il va falloir se créer un compte Administrateur qui aura les possibilités de modifier ou supprimer les données donc à ne pas mettre entre toutes les mains. Pour cela il suffit :
- De nommer ce serveur pour le retrouver plus facilement sur le réseau.
- Donner un nom d’utilisateur.
- Donner un mot de passe avec une barre qui varie en fonction de la de force du mot de passe. Le mieux est d’avoir la barre dans le vert pour un pour une force élevée.
- Confirmer le mot de passe précédemment rentré.
- Laisser cocher la case qui permet de faciliter la recherche par la suite sur le réseau local.
Une fois terminée, cliquez sur « Suivant ».
Une nouvelle fenêtre s’affiche pour indiquer la progression de l’espace de stockage.
Et voilà la configuration du compte administrateur est enfin terminée. Il reste encore quelques étapes à finaliser avant de pouvoir s’en servir.
Concernant la mise à jour et la maintenance du DSM, c’est comme pour les mises à jour sous Windows, trois choix son possible :
- Installation automatique de la dernière version de DSM.
- Installation automatique des mises à jour importantes de DSM.
- Télécharge uniquement les mises à jour et cela sera à vous de les installer manuellement.
Personnellement j’ai choisi la troisième solution dont j’aime bien savoir ce qui est mis à jour avant toute installation.
Je vous conseille par contre de laisser cocher les deux cases dont l’une permet de vérifier périodiquement l’état du ou des disques durs et l’autre avertir lorsque le nombre de secteur dépasse le nombre que vous aurez rentré. Par défaut il est sur 50.
Lorsque vous cocher par exemple « Installer automatiquement la dernière version de DSM », il vous sera demandé d’établir une planification via les jours mais également l’heure. Je vous conseille de le faire pendant la nuit pour que cela soit complètement transparent pour vous.
Une fonction très intéressante pour ceux qui veulent se connecter très rapidement c’est celle de « QuickConnect » qui permet d’accéder facilement à votre serveur sans ouverture de port.
Pour ma part j’ai utilisé la connexion avec un compte déjà existant.
Un récapitulatif de votre Quickconnect s’affiche avec l’ID que vous lui avez précédemment indiqué.
Pour la page précédente, elle est facultative car vous pourrez par la suite installer ces paquets dans la bibliothèque. Sinon choisissez celle que vous souhaitez installer et finalisé en cliquant sur « Installer ».
Un message nous indique que l’on vient de finir entièrement la procédure d’installation. Il est maintenant possible l’utiliser à sa guise.
Une fois que vous aurez cliqué sur « Exécuter » vous accéderez automatiquement à ce que moi j’appelle un bureau car cela ressemble assez à celui de Windows.
5° Utilisation :
Une fois l’installation terminée, comme je vous en ai parlé, vous allez arrivée sur le fameux « Bureau » en question. On le verra plus loin qu’il porte bien le même nom.
Comme vous avez pu le voir sur la précédente photo, vous avez une fenêtre qui apparaît avec plusieurs indications :
- Dans la partie « Santé du système » on retrouve :
- L’état de santé de votre serveur.
- Le nom du serveur.
- L’adresse IP interne de celui-ci. Le temps d’activité depuis que vous l’avez mise en fonctionnement.
- Dans la partie « Moniteur de ressources » on retrouve :
- La puissance utilisée par le processeur.
- La puissance utilisée par la mémoire.
- Le débit montant et descendant de votre réseau à l’instant T.
- Un graphique indiquant la même chose que précédemment mais sur une période plus longue.
Dans le coin en haut à droit vous aurez accès à plusieurs choses :
La partie notification dont vous serez automatiquement notifié lors d’un arrêt brutal du serveur, d’une mise à jour de disponible, de la bonne installation d’une application,…
Ensuite juste à côté vous avez la partie utilisateurs dont vous pouvez retrouver :
- Le nom d’utilisateur.
- La ligne « Perso » :
- permet de changer le mot de passe.
- Changer la langue.
- Le quota du Volume 1.
- Adapter son bureau comme on le souhaite avec changement de la taille des icônes, la couleur du texte, la couleur d’arrière-plan, ajouter une image, …
- Ajouter un compte e-mail.
- Redémarrer le serveur.
- Eteindre le serveur.
- A propos avec les termes et les conditions.
- Déconnexion du compte.
Encore à côté on retrouve la fonction recherche qui permet de faire une recherche si tout ce qu’il y’a comme fichier sur les différents disques durs.
La petite icône juste à côté permet simplement d’activer ou de désactiver la visualisation de la fenêtre que l’on a vue précédemment avec la santé du système ainsi que le moniteurs de ressources.
Maintenant sur la partie en haut à gauche on aura accès directement au menu principale ( via la flèche rouge ) ainsi que les raccourci installé d’origine. Il sera tout à fait possible par la suite d’en mettre des nouveaux via les futurs paquets que vous aurez installé.
En ce qui concerne les raccourcis les voicis :
- « Centre de paquets », ce n’est ni plus ni moins qu’un store avec les différentes applications à installés pour augmenter les capacités du serveur.
- « Panneau de configuration », comme son nom l’indique, il permettra de configurer les différents élements comme :
- Les mises à jour.
- Ajouter ou retirer un utilisateur.
- Gérer la fonction QuickConnect.
- Gérer les accès à l’extérieure.
- Gestion des notifications.
- ….
- « Files Station » pour accéder aux différents dossiers et fichiers présents sur le ou les disques durs.
- « Aide DSM », comme son nom l’indique également ceci est une aide avec différents tutoriels très bien détaillés.
Voici ce que l’on obtient lorsque l’on clique sur la menu principale. On aura cette fois accès aux différentes applications et bien entendu celle se trouvant déjà en raccourci sur le bureau.
Dans le « Centre de paquets », il est vraiment très bien pensé puisqu’il sera possible de voir d’un seul coup d’œil les mises à jours disponibles.
On pourra explorer les différents paquets soit :
- En recommandé par Synology.
- En visualisant tous dans une seule page.
- Un classement par catégories.
Le paquet que je trouve très interessant, c’est « Surveillance Station » qui permet d’avoir comme je l’ai déjà précisé, un retour de vos caméras mais également de pouvoir enregistrer tout ce qui se passe directement sur votre serveur.
Pour se faire il suffit de cliquer sur « Installer ». Je vous conseille par la suite d’installer « Antivirus Essential » qui est gratuit et permet de protéger votre Synology des différents virus.
6° Conclusion :
C’est un produit que je conseille vraiment pour les personnes ne voulant pas investir dans des serveurs avec plus de deux baies ou encore pour faire de la sauvegarde automatique d’un autre serveur.
Ce que j’apprécie avec ce genre de produit, c’est d’avoir un suivi sur les mises à jour et surtout un boîtier très rapidement opérationnel même avec très peu de connaissance, il est très facile de s’en sortir.
Le petit hic viendrait du prix des licences qui avoisinent les 60.00 € et tout ceci par caméra que vous avez à enregistrer le flux vidéo. Il est livré de base par contre avec deux licences donc deux caméras ce qui des fois suffit largement. Par contre c’est vrai que le logiciel est très à la hauteur mais je trouve que c’est quand même relativement cher.
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