Gladys la solution française qui ne fait pas de bruit mais qui grimpe !!!
Bonjour aujourd’hui vous l’aurez deviné je viens vous faire une petite présentation et par la même occasion un petit tutoriel sur la solution domotique Gladys.
Cela fait quelques années, depuis 2017 environ que je suis de loin cette solution et en cette fin d’année 2020 il y a eu la sortie de la V4 qui s’avère être très prometteuse mais surtout ce qui m’a redonné l’envie d’essayer c’est d’avoir une très grande fluidité. C’est aussi grâce à la Newsletter auquel je suis inscrit qui m’a redonné l’envie de re-tester cette dernière version.
Justement en 2017 je l’avais déjà installé sur un Raspberry Pi dont j’avais installé quelques équipements mais malheureusement je n’avais pas poussé plus loin mon expérience suite à d’autres priorités.
C’est pour cela que je vais cette fois vous montrer comment l’installer très simplement sur un Raspberry Pi mais il sera tout à fait possible de l’installer sur une Freebox Delta, un NAS Synology et encore bien d’autres.
1° Foire Aux Questions :
Avant de commencer dans le vif du sujet, j’ai voulu innover un peu et poser quelques questions au fondateur de la solution qui n’est autres que Pierre-Gilles Leymarie.
Bonjour Pierre-Gilles, comment t’es venu l’idée de concevoir Gladys et de ne pas partir sur une solution déjà existante?
Bonjour Sébastien ! Alors tout a commencé en 2013 alors que j’étais étudiant en école d’ingénieur. J’avais eu un Raspberry Pi pour mon anniversaire (la 1ère génération !), et je rêvais de concevoir un assistant façon « Jarvis » dans Iron Man.
Alors je me suis renseigné, j’ai acheté du matériel, et petit à petit j’ai posé les briques de ce qui allait devenir Gladys. Au début, c’était vraiment un petit projet perso composé de quelques scripts.
Et ensuite, j’ai commencé à publier sur internet un logiciel tout compris : Gladys était née !
Pour le passage en V4 pourquoi avoir tout réécrit de bout en bout ce qui implique un temps considérable?
Bonne question. Les premières lignes de la v3 avaient été écrites en 2015, et à cette époque le projet n’avait pas du tout les mêmes ambitions que maintenant. C’était un produit destiné aux développeurs, il fallait faire de la ligne de commande pour installer Gladys et pour la mettre à jour c’était tout sauf simple !
Alors avec quelques membres de la communauté, on s’est posé en 2018. On a pris une feuille blanche et on s’est dit : si on devait concevoir maintenant un logiciel de domotique « parfait », comment on s’y prendrait ?
Pendant 1 mois on a réfléchi avec toute la communauté, et on a écrit un « manifeste technique », où on a pris point par point tout ce qu’on voyait dans notre logiciel de domotique rêvé.
Ensuite, on est passé aux spécifications puis à l’implémentation. En tout, le projet a pris environ 2 ans. C’était très dur ce passage où on avait un super logiciel dans les cartons, mais la communauté était encore sur la v3. On s’est posé plein de fois la question de si c’était la bonne chose à faire, et au final même si c’était très long, et très dur, je pense qu’on est tous d’accord pour dire que la v4 est vraiment une réussite.
Pour donner un exemple précis, dans Gladys v4 on a complétement revu la façon dont les mises à jour sont distribuées.
Les mises à jour dans la v4 sont :
- Incrémentales.
- Atomiques : une mise à jour ne peut pas échouer : soit la mise à jour réussit, et Gladys est à la nouvelle version, soit la mise à jour échoue (problème de réseau, d’espace disque), et Gladys reste dans la version actuelle, mais il n’est pas possible d’être dans un état bancal.
- Automatiques : L’utilisateur n’a rien à faire, les mises à jour se font automatiquement.
La stabilité est ainsi garantie, et à mon sens c’est très important pour un logiciel de domotique.
C’est tout bête, mais c’est uniquement avec des changements profonds de technologie, de façon de faire qu’on a pu atteindre un résultat pareil. Ce n’est pas des micro-optimisations qu’on aurait pu faire dans la v3.
Combien à peu près de développeurs travaillent sur Gladys ?
Nous sommes une quinzaine à développer sur la v4 sur Github (https://github.com/GladysAssistant/Gladys) Mais ce n’est que la partie « visible » des développeurs, nous sommes plus de 1 500 sur le forum Gladys et beaucoup de non-développeurs proposent des nouvelles fonctionnalités, et aident le projet sans forcément coder.
Tout le monde est le bienvenue !
Pour finir, comment vois-tu l’avenir de Gladys ?
Mon objectif avec Gladys est de faire de ce logiciel une référence dans le monde de la domotique open-source. La v4 est toute fraîche, et les retours que je reçois sont vraiment positif.
Je suis persuadé qu’on va aller très loin ! Dans tous les cas, je suis là pour le long terme. Je travaille sur Gladys Assistant depuis 2013 et je suis là pour de nombreuses années à venir.
2° Prérequis avant son installation :
Il va falloir dans un premier temps se rendre à cette adresse pour télécharger l’image officielle de Gladys en cliquant directement ICI
Qui dit installation sur un Raspberry Pi dit installer un logiciel qui va permettre de copier l’image de Gladys sur une carte Micro SD de 64 Go par exemple .
Pour cela il faudra également télécharger BalenaEtcher que vous pouvez retrouver ICI
Une fois sur la page il faudra télécharger la version que vous souhaitez. Normalement celui-ci est automatiquement mis sur l’OS que vous utilisez. Cliquez maintenant sur « Download for macOS ».
Une fois le téléchargement effectué, sous mac l’installation prends moins de 5 secondes. Maintenant une fois le logiciel lancé, il va falloir aller rechercher l’image téléchargée en cliquant sur « Flash from files ».
Sélectionnez votre image et cliquez sur « Ouvrir ».
Une fois de retour sur la page d’accueil de BalenaEtcher, allez directement sur l’onglet « Select target ».
Cette fois pour la dernière manipulation, il faudra cette fois cliquer sur « Flash! ».
Attention toutefois, cette procédure est irréversible si vous avez des données encore sur la carte Micro SD.
Au bout de quelques secondes, on peut voir que la procédure pour flasher la carte avec comme indiqué via la flèche le temps restant avant la fin de l’opération. En fonction de la rapidité d’écriture de votre carte cela prendra plus ou moins de temps.
La procédure pour ma part aura duré moins de deux minutes. A la fin de l’opération, un message nous indique la fin du flash.
Procédez à l’extraction de votre carte Micro SD en prenant bien soin de l’enlever proprement en suivant la procédure de votre système d’exploitation.
3° Premier pas sur Gladys :
Maintenant que tout est installé sur la carte, il est temps d’installer notre Micro SD dans le Raspberry Pi.
Pour ma part j’ai attendu une dizaine de minutes avant de faire quoi que ce soit et que tout soit en place correctement. Après avoir patienter il suffit de se rendre à cette adresse :
Une fois sur la première page, on arrive sur une petite présentation de bienvenue avec en bas de page les liens vers la documentation mais aussi le forum « Gladys community ». On va pouvoir commencer la création du compte ou de restaurer une précédente sauvegarde. Cliquez cette fois sur « Créer un compte local avec votre e-mail »
Pour la création de ce fameux compte, il va falloir lui indiquer quelques renseignement comme votre :
- Prénom et Nom de famille.
- Sélecteur ou plutôt votre surnom qui sera peut-être utilisé dans l’API.
- Adresse e-mail.
- La langue que vous souhaitez utilisé entre le Français et l’Anglais.
- Date de naissance.
- La photo de profil mais cela n’est pas obligatoire.
- Mot de passe.
- Une nouvelle fois de retaper le mot de passe.
Une fois terminé, il suffit de cliquer sur « Créer un compte ».
Un petit paramétrage en fonction de vos préférences sur trois points :
- L’unité de mesure concernant la température entre le °C et le °F.
- L’unité de mesure concernant la distance entre le mètre et le miles.
- Si vous souhaitez conserver l’historique pendant :
- 1 semaine.
- 1 mois.
- 3 mois.
- Illimité.
Plus vous conserverez l’historique des états de vos appareils, plus vous allez prendre de la place sur votre carte Micro SD.
On est presque arrivée à la fin de la configuration de Gladys et pour se faire, il reste seulement à paramétrer notre localisation ainsi que les pièces de notre logement que l’on souhaite voir apparaitre.
Comme indiqué pour la localisation, toutes les informations qui sont enregistré dans Gladys reste en local.
On le verra par la suite mais il sera tout à fait possible de paramétrer cette partie plus tard.
Pour ajouter une pièce, je n’ai pas trouvé à présent de solution domotique aussi simple. Pour se faire, il suffit simplement d’ajouter le nom de votre pièce que vous souhaitez inclure et de cliquer sur « Ajouter ». Rien d’autres à faire.
Pour finir cette configuration, un petit mot de remerciement Pierre-Gilles Leymarie ainsi qu’un lien vers on va dire la version « Pro » que l’on va voir un peu plus loin.
Cliquez cette fois-ci sur « Accéder au tableau de bord » pour clôturer.
4° Utilisation de Gladys :
Une fois que vous allez arriver sur le tableau de bord, je vous conseille dans un premier temps de faire un rafraichissement de la page soit par « CMD + R » pour mac ou « F5 » pour Windows car au départ je n’avais pas cette présentation. Rien de bien sorcier mais cela vous évitera de chercher.
Comme on peut le voir, la page est entièrement vide puisqu’aucun équipement n’est encore ajouté. C’est pour cela que je vais vous présenter à chaque étape de mon avancement sur Gladys dans différents tutoriels.
Voici ce que l’on peut retenir sur ce tableau de bord dont je vais tout vous détailler par la suite :
- 1 : Comme sur la plus part des solutions et celle-ci n’échappe pas à la règle, lorsque l’on clique sur le logo, cela a pour effet de revenir sur le tableau de bord.
- 2 : L’accès aux :
- Profil.
- Paramètres.
- Besoin d’aide.
- Déconnexion.
- 3 : Différents onglets que l’on voit juste après.
- 4 : Le tableau de bord.
- 5 : Le bouton permettant d’intégrer vos équipements.
Comme j’en parlais ci-dessus dans le « Point 2 » on pourra avoir accès :
- Profil de l’utilisateur en l’occurrence ici l’administrateur qui n’est autre que les même renseignement que lorsque vous avez créé votre compte.
- Aux autres « Paramètres » ( que l’on voit juste après ).
- En cliquant sur besoin d’aide, cela aura pour effet de nous renvoyer automatiquement sur le Community pour poser vos différentes questions.
- Comme son nom l’indique, il sera possible de se « Déconnecter ».
Comme on a pu le voir précédemment, il sera possible d’accéder aux paramètres principaux et dont il sera possible d’accéder à différentes services comme :
Dans l’onglet « Maison » :
Si vous vous êtes trompé dans le nom que vous souhaitez attribuer à votre solution, il sera possible de le modifier.
Pareil pour son emplacement, vous pouvez depuis cette interface affiner votre localisation.
C’est également à partir d’ici que vous pouvez ajouter de nouvelle pièce, de les modifier ou de les supprimer.
Dans l’onglet « Session » :
On peut le voir dans le Screenshot ci-dessous, c’est à partir de cet onglet que l’on va pouvoir observer les différentes connexions à Gladys qu’il y a eu sous quel système d’exploitation et équipement.
Il sera possible de « Révoquer » si vous ne connaissez pas l’équipement.
Dans l’onglet « Gladys Plus » :
Dans cette partie, si le système vous plait et que vous souhaitez allez plus loin, je ne peux que recommander de vous abonner avec une tarification de 9.99 € / mois ce qui permet entre autres de faire perdurer cette solution dans le temps, de payer les frais annexes ( serveurs par exemple ) mais aussi à son créateur de de le remercier pour tout le temps passer à développer la partie « Core ». Les principales différences entre la version gratuite et la solution payante on retrouve :
- L’accès à distance chiffré de bout en bout.
- Les sauvegardes chiffrées quotidiennement.
- La restauration en un clic.
- Les webhooks à distance.
- Le serveur API Owntracks.
- La communauté Slack privée.
- Le support logiciel Open-Source.
Dans l’onglet « Sauvegardes » :
Pour cette partie, il ne sera possible d’accéder à la sauvegarde en s’abonnant à Gladys Plus. Pour le moment je ne pourrais pas vous en faire voir plus et comment on procède.
Dans l’onglet « Services » :
C’est ici que l’on trouve les différents services qui sont activés ou non avec la possibilité de changer son état en actionnant son curseur.
La petite flèche à côté du curseur permet d’accéder directement à sa page d’intégration.
Dans l’onglet « système » :
Pour finir avec les « Paramètres » on peut voir sous forme de tuile différentes informations concernant la solution Gladys comme :
- 1 : Le Ping avec son temps de réaction en ms.
- 2 : La capacité de la carte Micro SD.
- 3 : Depuis combien de temps le système est démarré.
- 4 : Sous quel version est Gladys.
- 5 : Si votre version est à jour.
- 6 : La configuration du fuseau horaire.
- 7 : Les différents conteneurs qui sont démarré et depuis combien de temps.
Une fois de retour sur le tableau de bord et comme je vous en ai parlé, on va retrouver également différents onglets.
On se passera de la partie accueil qui n’est autre que le tableau de bord.
Dans l’onglet « Discussion » :
C’est un peu un tchat que l’on retrouve pour discuter avec Gladys sur certaines informations de vos équipements lorsqu’ils seront intégrés.
Comme je voulais tester sans rien ajouter, je lui ai poser la question de « Quel temps fait-il? » et j’ai eu la réponse comme quoi il faut que je configure dans un premier temps l’équipement météo. Cela va être le prochain tutoriel qu’il y aura sur mon blog.
Dans l’onglet « Intégrations » :
C’est un peu comme une sorte de store des différents équipements qui sont disponible. On verra cela par la suite dans de futurs articles.
Dans l’onglet « Calendrier » :
Comme son nom l’indique on aura accès à un calendrier avec la possibilité d’affiner la visibilité comme on le souhaite entre :
- Mois.
- Semaine.
- Jour.
Dans l’onglet « Plans » :
On voit simplement la position de notre habitation.
Dans l’onglet « Scènes » :
Dans cette partie, c’est ce que l’on appelle plus communément les scénarios. Je reviendrais vous présenter cette partie lorsque j’aurais inclus un peu plus de périphériques.
Il sera possible de lancer une scène avec un déclencheur qui sera en fonction de l’état d’un équipement ou bien d’une programmation ( Mois, semaine, jour, intervalles ou un jour spécifique ).
5° Conclusion :
Pour tester cette solution depuis quelques semaines sur un ancien Raspberry Pi 2 pour le moment ( en attendant de recevoir le 4 ) je trouve sa navigation vraiment très fluide et réactive. Comme vous avez pu le voir son utilisation et sa mise en œuvre est très simple ce que j’apprécie énormément sans avoir besoin de rentrer dans des lignes de codes.
Certes elle n’est pas encore à certain niveau d’autres solutions domotique du marché mais tout de même beaucoup de développeurs sont très réactifs et surtout à l’écoute de chaque problèmes rencontrés de ce que j’ai pu voir sur le « Community ».
J’apprécie beaucoup les personnes Françaises qui développent de nouvelles solutions ou d’autres produits, je me devais vous la présenter ou vous la faire découvrir.
Justement lorsque j’aurais de nouveaux produits en tests, j’inclurais également la compatibilité ou non avec cette solution qui pour moi nous réserve beaucoup de surprise tout au long de son existence.
Vous le savez déjà, j’ai la Freebox Delta donc je vais voir si je ne vais pas également faire un tutoriel sur sa mise en place.
Bien entendu sur le blog, je viens de créer une nouvelle catégorie et dans un prochain tutoriel, je vais vous montrer comment installer son premier équipement météo.
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