L’imprimante 3D FLSUN V400, est-ce la meilleure sur le marché ?
Bonjour après quelques mois d’absence sur la présentation d’une imprimante 3D aujourd’hui je vous propose une première pour moi, puisqu’il s’agit d’une version Delta. La plupart du temps pour commencer je vous aurais conseillé de partir sur une imprimante cartésienne (en gros les formes cubiques) mais avec celle-ci étant équipé d’un capteur de nivellement automatique, je voulais vraiment voir le rendu et surtout la rapidité d’impression.
Certes le volume d’impression sera un peu moins important sur une imprimante type Delta mais avec celle-ci ses dimensions sont quand même de 300.00 mm.
Son écran tactile et tout simplement un point positif puisqu’en soit il sera possible de le placer où on le souhaite car il n’est pas fixé sur le bâti de la machine.
Je tiens tout particulièrement à remercier mon partenaire GeekBuying pour m’avoir envoyé cette imprimante et ainsi vous la présenter.
Pour profiter de cette offre il suffit de rentrer le code suivant : NNNFRSOLDEV400
1° Caractéristiques techniques :
Lorsque j’ai vue pour la première fois ses différentes caractéristiques je comprenais mieux pourquoi l’engouement était si énorme pour cette imprimante dans le milieu de l’impression 3D. Je vous laisse juger par vous-même.
Voici quelques caractéristiques techniques :
- Marque : FLSUN.
- Modèle : V400.
- Type d’imprimante : Delta.
- Couleur : Noir.
- Technologie : FDM.
- Dimensions d’impression : Ø 00 mm x 410.00 mm.
- Diamètre de la buse : 0.4 mm.
- Hauteur de couche : Entre 0.05 et 0.3 mm.
- Précision : ±15 mm.
- Températures :
- D’utilisation : Entre 5 et 40 °C.
- De la buse : ≤ 300 °C.
- Du plateau : ≤ 110 °C.
- Vitesse d’impression : 400 mm/s maximum.
- Type de filament supporté : PLA/PLA+/ABS/PETG/WOOD/TPU/PC/NYLON.
- Format de fichier : STL/OBJ/AMF/3DS.
- Logiciel compatible :
- Cura (recommandé).
- Symplify 3D.
- Prusaslicer.
- Ideamaker.
- Mode de travail :
- Depuis une page Web.
- Depuis l’écran de la FLSUN.
- Type de mise à niveau : Automatique via capteur.
- Type d’extrudeuse : Direct Drive.
- Diamètre de filament compatible : 1.75 mm.
- Détection de fin de filament : Oui.
- Connexion Wi-Fi : Oui.
- Puissance : 450 Watts.
- Écran : Oui déporté.
- Langue de l’écran : Différentes langues dont le Français.
- Vitesse de l’axe de mouvement : Jusqu’à 500 mm/s.
- Dimensions : 480.00 mm x 435.00 mm x 1090.00 mm.
- Poids : 17.00 Kg.
2° Déballage et présentation :
Quelle surprise lorsque l’imprimante est arrivée par le transporteur par le poids et la dimension du colis. J’ai pris l’habitude maintenant de moins regarder de vidéos ou d’articles de présentation des produits que je veux tester comme ça cela me laisse une sorte de surprise et surtout d’avoir mon propre jugement.
On a là un colis avec un carton d’une excellente épaisseur d’une vingtaine de kilos avec un encombrement assez imposant.
Sur le devant on notera la présence d’un simple dessin de la machine mais également la marque et le modèle du produit. J’aurais préféré un petit masquage de cette partie pour ne pas éveiller trop les soupesons mais bon le transporteur DPD est vraiment très bien dans ma région donc aucun risque.
Une fois le carton ouvert, on remarque que chaque élément est bien protégé dans une mousse découpée à la forme voulu mais avec une densité parfaite. Pour ce qui est des angles, ils sont chacun renforcé par un morceau de carton pratiquement aussi dur que du bois. Un très bon point de la part de la marque.
Dans le contenu de la boite, il sera en trois parties pour plus de clarté. Dans la première photo on retrouve :
- Les trois montants.
- Les trois bras de support de la tête d’impression.
- Le manuel de montage et de mise en route (en Anglais).
Ensuite dans la seconde, beaucoup plus de choses puisque l’on retrouve :
- La partie basse avec le plateau chauffant.
- La partie haute avec tout le système électronique.
- La tête d’impression.
- L’écran déporté.
- Le cache pour le branchement de la tête d’impression et le capteur de fin de filament.
- Le support pour l’écran.
Et enfin dans la dernière, plus basé sur les accessoires de montage et autres, on retrouve :
- Une petite bobine de filament PLA blanc.
- Un câble secteur.
- Le cache que l’on a vu précédemment.
- Un pinceau pour le nettoyage des glissières.
- Une pince coupante.
- Un tube de graisse.
- Trois caches pour les montants.
- Les deux parties pour le support de bobine de filament.
- Les vis pour les trois caches.
- Un tournevis cruciforme.
- Un morceau de tube PTFE.
- Un jeu de clé Allen.
- Une chiffonnette.
- Le capteur pour le nivellement automatique.
- Une cartouche de chauffe.
- Un capteur de température pour le bloc de chauffe.
- Un certificat de conformité.
- Un lot de vis pour le montage des différents éléments.
- Une clé USB avec la notice de montage, différents STL ainsi que le profil sous Cura de la FLSUN V400.
Faisons le tour des différents éléments de l’imprimante :
En ce qui concerne la base inférieure où se trouve le lit chauffant, celle-ci est pourvue d’une plaque en PEI C’est-à-dire une fine couche en acier avec un revêtement assez granuleux. C’est la première fois que j’utilise ce genre de support pour imprimer donc pour le moment je ne sais pas si cela fonctionne bien. Je sais très bien ce que cela donne puisque je l’ai déjà testé avant d’écrire cet article 😉
Sur le devant de l’imprimante, car oui au départ je me demandais si j’avais bien remis la plaque, un QR Code (renvoyant sur la page Facebook de FLSUN) est collé sur pour indiquer la partie avant. On le verra par la suite lorsque l’on va commencer le montage.
On ne le voit pas très bien mais la plaque est en aluminium de 5.00 mm permettant une dissipation de la chaleur sur toute la surface.
La plaque est quant à elle aimanté ce qui permet de la remettre parfaitement au bon endroit sans qu’elle ne bouge lors de vos impressions. Je vous avouerais que c’est un coup de main à prendre au départ car généralement elle se trouve souvent désaxée.
Tout ce que je peux vous dire c’est que cela aimante très fortement à tout ce que j’ai pu tester à présent.
Sur chaque côté c’est-à-dire dans chaque angle, on notera l’emplacement pour venir y fixer les montants de celle-ci.
Sur cette partie, on peut voir par la même occasion un connecteur qu’il faudra venir y fixer. Je vous en reparle en temps voulu. Cette connexion permet de faire la liaison d’alimentation entre la partie basse et haute.
On ne le voit pas très bien mais en dessous des grilles de ventilation se trouve l’alimentation générale de l’imprimante.
Sur la partie droite se situe une étiquette indiquant quelques informations utiles concernant la FLSUN V400 comme :
- Le modèle.
- Les tensions 115 ou 235 Volts.
- Le diamètre du filament compatible.
- Les dimensions d’impression.
- Le type d’imprimante.
- Le diamètre de la buse.
- Le type de filament.
- Le poids de la machine.
Sur la partie haute côté intérieur de l’imprimante, on va retrouver toute la partie électronique (la carte mère) ce qui va gérer l’impression.
Pareil que pour la partie basse, de large ouverture sont visible pour laisser passer la chaleur délivrée par les composants.
On notera au passage les différents connecteurs de différentes couleurs permettant ainsi de mieux se repérer lorsque l’on va venir brancher les câbles de la tête d’impression. Le câble que l’on voit ressortir sera à brancher par la suite sur le capteur de fin de filament.
Pareil que sur la partie basse, les emplacements pour les montants disposent du même système de fixation à savoir quatre vis par montant. Le câble qui ressort sera à fixer sur le montant qui a le moteur indiqué par la lettre « Y ».
Le câble de liaison pour l’écran de contrôle sera à passer dans un des rails mais on le verra plus tard. Celui-ci dispose d’une connectique via une prise d’alimentation mais également d’une prise USB.
On le voit retourné mais le logo FLSUN est apposé en grand sur l’un des côtés de la machine avec un éclairage dont il sera possible d’allumer ou éteindre via l’écran de contrôle.
Concernant maintenant chaque montant, on peut le voir sur la photo ci-dessous, ils sont vraiment très imposants. Vous vous en doutez, le poids est également en conséquence même s’ils sont faits en aluminium et en plus profilé ce qui fait du poids en moins.
Sur une vue de plus près on peut remarquer la taille des moteurs qui sont apposé sur la partie haute du montant.
En plein milieu on pourra apercevoir le rail de guidage où va venir se fixer les bras de maintien de la tête d’impression sur les deux sphères. On peut apercevoir par la même occasion que le déplacement se fera par des courroies crantées que l’on retrouve sur la plupart des imprimantes du marché.
Sur la partie basse cependant un système que l’on devrait avoir sur toutes les imprimantes justement, c’est un système de tension de la courroie via une vis. Pour le moment il ne faut rien toucher mais une fois le tout de monté, il faudra s’assurer de la bonne tension de celle-ci. Il faut qu’elle fasse le bruit d’une corde de guitare lorsqu’on la touche. Si ce n’est pas le cas, il faudra desserrer les deux vis opposées à la molette et ajuster la courroie.
L’imprimante reposera sur deux patins en caoutchouc qui sera sur chaque montant. En imprimant à grande vitesse si vous n’avez pas un support assez stable les à-coups seront assez impressionnant. D’après ce que j’ai vue des supports à imprimer est disponible sur le site de Thingiverse qui permettent d’intégrer des balles de sqwash. J’avais déjà imprimé ce genre de support et c’est vrai que la différence est très notable donc je verrais par la suite pour en imprimer.
Des protections en caoutchouc sont également mises sur le profil arrondi pour éviter de se couper. Je les ai laissé car il ne gêne en rien l’utilisation.
En passant sur les bras, pour plus de légèreté et d’une résistance accrue, ils sont faits dans un carbone véritable. Au niveau poids/ résistance c’est ce qui se fait de mieux actuellement.
Les deux logements pour les sphères sont faites dans un alliage d’aluminium avec de la graisse dans chaque donc attention lors de la manipulation.
Le ressort permet de maintenir fermement aussi bien sur le rail que sur la tête d’impression.
Justement en ce qui concerne la tête d’impression elle est de type « Direct Drive » c’est ce qui se fait de mieux. Il permet d’avoir le moteur directement au-dessus de la buse d’impression et améliore ainsi la rétractation du filament
Le refroidissement du bloc de chauffe se fait sur le ventilateur que l’on voit sur la partie avant alors que le refroidissement de l’impression se fait via les deux ventilateurs que l’on voit de chaque côté.
Voici une autre vue de la tête d’impression avec sa platine de maintien fait en aluminium de 5.00 mm. Contrairement aux autres imprimantes, là il ne faudra que quelques centimètres du tube PTFE pour guider le filament dans l’extruder.
Une vis avec une molette permet de venir ajuster la pression du pignon qui entraine le filament.
Sur une vue de dessous, on pourrait croire que la buse est identique autres mais malheureusement celle-ci est bien propriétaire.
Trois rangées de dix Leds chacune est en place pour avoir un meilleur visuel lors de l’impression. Il sera tout à fait possible de les éteindre si on le souhaite.
On va finir le tour avec l’écran qui pour moi est une grande révolution d’avoir un écran aussi grand. Celui-ci a une diagonale de 7 pouces et embarque le système Klipper qui permet d’avoir un suivi et un pilotage depuis l’adresse IP de la machine.
Sur le côté droit on retrouve :
- La prise pour l’alimentation.
- Trois ports USB 2.0 permettant de relier :
- L’imprimante via le câble que l’on a vue précédemment.
- La clé USB de fourni pour le transfert des fichiers.
- Une caméra pour la visualisation (en option).
Sur le côté gauche en revanche on notera uniquement la présence d’un logement pour la carte Micro SD. Personnellement je ne l’ai jamais utilisé lors de mes impressions.
Sur la partie arrière, simplement des trous pour l’aération de l’écran et de ses composants.
3° Montage de l’imprimante :
En voyant toutes ces pièces à installer on pourrait croire que cela est difficile alors que non. La notice même si elle est uniquement en anglais, avec un traducteur on pourra s’y retrouver. La preuve c’est mon fils qui a voulu la monter avec moi bien entendu pour le superviser mais pour prendre les photos de ce montage.
Dans un premier temps on va prendre venir fixer le premier montant sur la partie haute en respectant bien de prendre le montant « Y » et de venir connecter le câble sur le moteur. Le maintien viendra se faire au moyen des longues vis.
Maintenant on va s’attaquer à l’opposé du montant sur la partie du lit chauffant. Pour se repérer, le QR Code que l’on a vu précédemment, indique la devant de la machine. Il doit se trouver dans le même alignement que le logo « FLSUN » sur la partie haute.
On prend les mêmes et on recommence pour le montant « X » et « Z » en oubliant pas de venir connecter le câble au moteur.
Sur le montant où se trouve en face le câble, il faudra venir le passer dans tout le long de ce dernier. Ce n’est pas compliqué mais je vous conseille de faire passer d’abord le câble USB et ensuite la prise d’alimentation ce qui sera beaucoup plus simple.
Une fois ressortie à l’autre bout voici ce que cela donne. On peut apercevoir une gaine permettant de protéger les câbles car il va falloir le plier pour le mettre pratiquement à l’équerre.
Voici le câble maintenant en place et branché sur le bornier qui va servir principalement pour l’alimentation des différents éléments.
On peut à partir de maintenant redresser la bête et s’apercevoir qu’elle prend légèrement de la place sur la table.
On en profite maintenant pour venir y fixer les bras de maintien en écartant les deux bras en carbone. Lorsque l’on va venir mettre en pression la graisse blanche va ressortir des sphères ce qui est tout à fait normal.
On procède de la même façon pour la tête d’impression.
Place au branchement si situant maintenant en dessous pour tout ce qui concerne la tête d’impression. Pas de problème pour savoir qu’elle câble va à quel endroit puisqu’ils sont repérés par un connecteur de couleur. Il y a seulement deux borniers noirs qui seront à brancher sur l’une des deux car ils servent pour la ventilation.
Ne pas oublier de venir brancher le capteur de nivellement sur le bornier qui est déporté de la carte.
Il faut maintenant venir y fixer le capot avec le capteur de fin de filament en faisant attention de ne pas se tromper de sens et surtout de ne pas casser une patte de fixation.
Le montage bientôt terminé il faudra venir installer le support de bobine de filament qui est sommaire mais pour le moment tient parfaitement mes bobines d’un kilo. Elle n’est déjà pas assez haute comme cela qu’on lui rajoute de la hauteur.
Pour finir, il faudra venir fixer les caches de protection des montants pour éviter toutes blessures. La fixation se fait avec les vis qui sont dans un sachet séparé.
Avant toute mise en route vérifier bien que le voltage est réglé sur 230 Volts et non sur 115 Volts sans quoi vous allez endommager la carte mère ainsi que l’alimentation.
Voici ce que cela donne une fois l’imprimante montée et mis sur ces pieds. Comme on peut le voir, enfin pas tellement visible sur la photo mais elle est vraiment très impressionnante aussi bien en taille et par la suite en vitesse d’impression.
4° Réglage du nivellement :
Avant de vous lancer dans la première impression, il va falloir procéder à un calibrage de la hauteur entre la tête d’impression et votre plateau chauffant.
Une fois que vous aurez mis en route la bête, l’écran est vraiment splendide et lumineux ainsi qu’une belle définition. Cela ne se voit rien qu’au démarrage avec le logo (pas sur la photo mais en vrai).
Bien évidemment, l’interface est en Anglais. Il sera tout à fait possible de le modifier et de passer le tout en Français. On le verra par la suite des manquements de traduction seront toujours présent mais assez compréhensible quand même.
Pour se faire, il va falloir se rendre dans « Configuration ».
Ensuite aller dans « Settings »
Descendez jusqu’à temps de voir la ligne « Language ».
Comme on peut le voir le choix de langue est assez complet. Choisissez la version « fr_FR ».
Il va maintenant falloir redémarrer le firmware pour que les modifications soient bien prises en compte. Pour cela il suffit d’appuyer sur « Restart » et de la laisser redémarrer tranquillement.
5° Premier pas avec l’imprimante :
Avant de lancer une quelconque impression, il va tout d’abord falloir régler la hauteur de la buse d’impression par rapport au plateau. Pour cela rien de bien compliqué puisque tout cela va se faire avec le système de nivellement automatique.
Pour « Étalonner » et pour le « Maillage du plateau », il faudra installer le capteur de nivellement avec la partie aimantée directement fixée sur la tête d’impression comme on peut le voir sur la photo ci-dessous.
Une fois dans l’onglet « Configuration », il va falloir se rendre dans celui du « Nivelage du plateau ».
Et maintenant sur « Étalonner ».
Une fenêtre en Anglais (quelques bugs de traduction) apparait en vous demandant si le capteur à bien été installé. Validé par « Continuer ».
Une fois que l’étalonnage a été effectué, il va falloir maintenant procéder au « Maillage du plateau ». Cette étape permettra d’enregistrer les différentes anomalies de planéité du plateau pour compenser lors de l’impression. Je le fais au moins une fois toutes les deux semaines pour avoir le meilleur résultat possible.
Pareil, il ne faut pas enlever le capteur de nivellement pour cette étape.
Pour finir la calibration, il va maintenant falloir procéder au nivellement manuel entre le capteur et le plateau.
Dans un premier temps il faut appuyer sur « Move Z0 » en ayant pris soin de retirer le capteur de nivellement.
Pour se faire, il faudra prendre une feuille de papier et d’effectuer la même manipulation que sur toutes imprimantes 3D à ce que la feuille gratte juste la buse.
On peut le voir sur la partie basse de l’écran pour ajuster précisément le déplacement de l’axe Z via des incrémentation de 0.01, 0.05 et 0.1
De retour sur la page d’accueil on retrouve :
- 1 : La température de l’extruder (buse).
- 2 : La température du plateau.
- 3 : Le retour à ses points d’origines (butées).
- 4 : Le réglage de la température (que l’on voit juste après).
- 5 : Les différentes actions (que l’on voit juste après).
- 6 : La partie configuration (que l’on voit juste après).
- 7 : La gestion des impressions via la clé ou une carte Micro SD.
- 8 : Les différentes macros avec la possibilité d’en rajouter via l’onglet configuration.
- 9 : Le bouton d’arrêt d’urgence.
Dans la partie « Température » :
Comme son nom l’indique c’est à partir de cet onglet que l’on va pouvoir interagir avec les différentes températures de la machine.
- 1 : De l’extruder.
- 2 : Du plateau.
- 3 : La possibilité de désactiver la chauffe des différentes températures.
- 4 : L’ajustement précis des températures.
- 5 : Le choix des températures préréglés pour le PLA, ABS, PETG et FLEX.
Dans la partie « Actions » :
Cet onglet on va dire que c’est une mine d’information avant l’impression car il sera possible de :
- 1 : Déplacements des différents axes.
- 2 : Charger ou décharger le filament.
- 3 : Gérer la gestion des filaments.
- 4 : Les différentes macros présentes sur la page d’accueil.
- 5 : La possibilité de désactiver les moteurs.
- 6 : L’accès à la console pour rentrer des lignes de codes manuellement.
- 7 : L’activation ou la désactivation des différents éclairages.
Pour finir avec la partie des actions, voici la page des différents déplacements au niveau de l’extruder avec la possibilité d’ajuster la distance et la vitesse de déplacement. On aura également un bouton d’accès rapide à la page de réglages des températures que l’on a vues précédemment.
Je ne l’ai pas mis en photo mais la page de différents axes se présente pareil mais avec des déplacements de mouvement allant jusqu’à 50.00 mm.
Dans la partie « Paramètres » :
Pour finir avec ce chapitre, cet onglet pas mal de chose peuvent être activer ou laisser par défaut en désactivé. Une chose que je vous recommande car un appui malencontreux arrive très vite, c’est d’activer la confirmation du bouton d’arrêt d’urgence. Donc on retrouve :
- 1 : Activation ou non de l’arrêt d’urgence.
- 2 : La connexion aux imprimantes reliés à l’écran.
- 3 : La possibilité d’ajouter un délai d’extinction de l’écran.
- 4 : Le format 12 ou 24 heures (en revanche je n’ai pas trouvé comment régler l’heure même si l’imprimante est relié au réseau).
- 5 : L’activation pour inverser l’axe X.
- 6 : L’activation pour inverser l’axe Y.
- 7 : L’activation pour inverser l’axe Z.
- 8 : Le choix de la langue que l’on a vue précédemment.
- 9 : La gestion des macros affichées sur la page d’accueil.
- 10 : La possibilité de masquer les capteurs de températures.
- 11 : Afficher ou non les macros sur la barre latérale.
- 12 : La gestion de la taille de police parmi trois formats.
- 13 : La gestion des icones par thème (je vous mets juste après le second thème).
- 14 : Réglage de la vitesse de déplacement sur l’axe X et sur l’axe Y.
- 15 : Réglage de la vitesse de déplacement sur l’axe Z.
Voici ce que cela donne avec le thème changé. Pas de grand changement bien flagrant non plus.
6° Impression :
Pour cette partie pas de changement notable pour lancer une impression. Comme j’en parlais, soit elle se fera depuis un système de stockage (tel que la clé USB de fournie ou bien une carte SD) ou depuis la liaison Wi-Fi.
Une fois l’impression lancé on pourra avoir accès à :
- 1 : Le nom de l’impression.
- 2 : Les différentes températures (extruder et plateau).
- 3 : Les positions des axes.
- 4 : Les vitesses de rotations (déplacements, extruder et ventilation).
- 5 : Le temps écoulé.
- 6 : La vitesse de déplacement.
- 7 : De mettre sur pause (changement de filament ou autre).
- 8 : D’annuler l’impression avec un retour automatique sur ses butées.
- 9 : La possibilité d’affiner les différents réglages pendant l’impression.
- 10 : L’accès au contrôle de la machine. Je m’en sers principalement pour activer l’éclairage de la tête d’impression.
Après quelques impressions ce qui m’a le plus surpris c’est la vitesse de déplacement des différents axes ce qui aura pour but également de réduire le temps d’impression.
Pour preuve le cube d’impression que je mets à chaque fois en impression, sur les autres imprimantes se fait en 25 – 30 minutes. Là en un peu plus de 7 minutes, le tour et joué. On pourrait se dire que la qualité sera moins bonne… Franchement pas du tout pourtant avec une épaisseur de couche de 0.20 mm.
L’écrou et la vis m’ont pris moins de 1H30 à être imprimé. Voici quelques photos avec l’impression en cours et une fois terminée.
Sur cette impression, je me suis fabriqué à nouveau des supports pour mon bandeau Led extérieur car ma femme pour les nettoyer a eu la bonne idée de les passer au lave-vaisselle donc je vous laisser imaginer le résultat. La première pièce d’essai est sortie en 13 minutes et les 12 pièces autres sont sorties en moins de 3H30.
Voici maintenant un pot à crayon trouvé sur le site de Thingiverse avec une hauteur par couche de 0.20 mm. Le rendu avec le fondu des deux couleurs est juste superbe. Les détails sont également bien représentés. Temps d’impression en 3H30.
Toujours dans les fichiers sur la clé USB on retrouve un petit lapin également en 0.20 mm mais là je suis encore plus surpris par la qualité car on ne voit pratiquement aucune couche.
Celui-ci a été imprimé en 30 minutes environ.
Voici réuni les différents éléments imprimés (sauf mes supports X12) mais la rapidité d’impression m’a permis de faire tout ceci en moins de 2 jours ce qui est vraiment top. D’autres impressions sont actuellement en cours à l’heure où j’écris ces lignes.
Pour finir en se connectant depuis une page internet, en rentrant l’adresse IP de l’imprimante on pourra suivre l’impression qui est en cours et ajuster si besoin les différents réglages que l’on retrouve sur l’écran.
Un petit plus qui est pratique quand celle-ci ne se trouve pas dans la même pièce.
Comme on peut le voir, il sera possible d’y adjoindre une caméra pour voir l’impression en direct voir même des TimeLaps. Je vous en reparle bientôt lorsque j’aurais reçu le matériel.
7° Conclusion :
L’imprimante 3D FLSUN V400 est une imprimante 3D de bureau à grand volume d’impression produite par la société chinoise FLSUN. Elle est équipée d’une tête d’impression unique capable d’imprimer avec une large gamme de matériaux tels que le PLA, l’ABS, le TPU et le PETG.
Son volume d’impression pour une Delta est vraiment très impressionnant de Ø 300.00 mm x 410.00 mm, ce qui permet aux utilisateurs de créer des pièces 3D de grande taille. Elle est également dotée d’un lit chauffant en aluminium et en verre trempé pour une adhérence optimale des impressions.
Elle est compatible avec plusieurs logiciels d’impression 3D tels que Cura, Simplify3D et bien d’autres. Elle peut être utilisée avec des fichiers d’impression en format STL, OBJ, et G-code.
En termes de connectivité, la FLSUN V400 peut être connectée à un ordinateur via USB ou peut être utilisée de manière autonome avec une carte SD ou directement via une sa connectivité Wi-Fi. Personnellement je préfère utiliser à l’ancienne via la clé USB pour éviter toute erreur lors de l’impression. Elle est également équipée d’un grand écran LCD couleur pour une navigation facile et intuitive.
En résumé, cette imprimante 3D est capable de produire des pièces de grande taille avec une variété de matériaux, offrant une haute précision et une connectivité pratique. A ce-jour, pour moi c’est mon imprimante coup de cœur que je recommande si vous avez le budget car j’avoue de base sans coupon elle n’est pas à la bourse de tout le monde.
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