Mes premiers pas sous Home Assistant
Bonjour aujourd’hui je viens vous faire un tutoriel sur la mise en place de Home Assistant qui depuis quelques années je lorgnais dessus sans avoir pris le temps de m’y intéresser.
Comme vous le savez certainement, depuis le début de la sortie de la Freebox Delta j’en ai une en ma possessions qui sans vous le rappeler, permet de faire des VMs (Virtuals Machine) permettant ainsi de faire tourner différentes solutions domotiques ou autres…
Les choses sous Home Assistant ont heureusement évolué à pleine vitesse et surtout ce sont aussi fortement simplifiées en ce qui concerne son installation et son utilisation.
Pourquoi avoir choisi quand même de l’installer alors que j’ai déjà d’autres solutions domotique ?
Le but de ce tutoriel hormis le fait de vous montrer comment l’installer, de plus en plus de monde m’ont demandé en privé pourquoi lorsque je présentais un produit si celui-ci était compatible avec Home Assistant ?
La réponse est simple, je n’avais tout simplement pas le temps de me pencher dessus. Là justement depuis quelques semaines, j’ai pris ce temps pour pouvoir mieux répondre à vos questions et tester mes produits avec cette solution domotique supplémentaire.
1° Téléchargement du fichier :
Avant de me lancer sur une autre plateforme, pour tester ce solution domotique et ne pas investir dans un Raspberry qui en ce moment atteint des tarif affolants, je me suis dit que la Freebox Delta pourrait remplir parfaitement ce rôle.
Avant de faire quoi que ce soit du côté de la Freebox Delta, il va falloir se rendre sur le GitHub de Home Assistant et de télécharger HAOS qui n’est autre qu’une version toute prête pour l’installer sans avoir besoin de rentrer des lignes de commandes ce qui est très pratique.
Télécharger le fichier haos_generic-aarch64-9.5.qcow2.xz
Comme le fichier que vous venez de télécharger, il va maintenant falloir le décompresser. Que ce soit sur Windows ou sur Apple, pas besoin d’installer un logiciel supplémentaire, ceux d’origine le font très bien. Pour cela il suffit de l’ouvrir et la décompression se fait automatiquement.
Au vu de la taille et en fonction de la puissance de votre ordinateur, il faut compter une vingtaine de secondes.
On se retrouve maintenant avec deux fichiers. L’un c’est celui que l’on a précédemment téléchargé et l’autre qui va nous être utile c’est celui qui est décompressé.
Pour se faire on va maintenant transférer le fichier décompressé sur le disque dur de la Freebox Delta dans un fichier que l’on sera retrouvé facilement.
Une fois décompressé on voit que le fichier pèse environ 1 Go.
2° Intégration à la Freebox Delta
Pour débuter il faut se rendre à cette adresse : http://mafreebox.freebox.fr
Une fois sur la page d’accueil il faut se rendre sur « VMs ».
Bien entendu il faudra se loger lorsqu’il vous le sera demandé.
Maintenant sur le côté gauche de la page vous allez retrouver toutes vos VMs. Cliquez maintenant sur « Ajouter une VM ».
Une nouvelle fenêtre s’ouvre dont il faudra indiquer :
- Le nom que vous allez choisir à votre machine virtuelle.
- Le nombre de CPUs requis (laisser par défaut sur 2).
- La taille maximale de la RAM (à choisir en fonction de la quantité de mémoire).
- De choisir « Sélectionner une image de disque virtuel existante ».
Comme vous avez pu vous en rendre compte, j’ai fait évoluer la barrette mémoire de ma Freebox Delta pour pouvoir ainsi faire tourner plusieurs machines virtuelles. Je suis passé sur une barrette de 8Go au lieu des 2 Go à l’origine pour moins de 25.00 € que vous pouvez retrouver ICI. La différence de puissance se ressent largement lorsqu’on sollicite pas mal nos machines virtuelles.
Attention toutefois, si vous devez envoyer votre Freebox Server en SAV de bien penser à remettre celle d’origine.
Allez chercher le fichier dans le dossier que vous l’aurez précédemment installé. Il va falloir changer le type de disque « RAW » par « Qcow2 ».
Avant de lancer ou d’allumer quoi que ce soit, on va « Agrandir » l’espace du disque dur pour ne pas être à court de place par la suite.
Pour cela comme la VM n’est pas encore démarré, il va falloir cliquer sur « Agrandir ».
Comme vous pouvez le voir, la taille par défaut est de 6 Go avec une capacité actuelle occupée de plus d’un Go donc a ce rythme celui-ci arrivera très vite à saturation.
Pour cela il suffit et il est préconisé sur le forum Home Assistant de passer ce dernier à une capacité de 120 Go.
De retour sur la page de notre machine virtuelle, il va falloir se rendre dans l’onglet « Console » qui aura pour but de nous ouvrir une nouvelle page.
Cliquez cette fois-ci sur allumage.
Pendant ce temps, rien à faire à part regarder les différentes lignes de commandes défiler devant nos yeux ce qui indique que l’installation est en cours.
Au bout de quelques secondes, vous allez voir apparaitre un message « Welcome to Home Assistant » confirmant la fin de l’installation.
Sur le côté de la fenêtre vous allez retrouver l’adresse IP qui lui aura été attribué. Par la même occasion j’en ai profité pour choisir le type de port USB qui va me servir pour installer un nouveau protocole via une clé USB (Z-Wave, ZigBee, Bluetooth, EnOcean, …)
Vous aurez le choix entre choisir le Port USB Type-A ou le Type-C.
3° Création d’une adresse IP statique :
Pendant que l’on est toujours sur la Freebox Delta, je l’avais déjà expliqué ICI lorsque je vous ai présenté l’intégration de Jeedom sur la Freebox Delta, je vous conseille de passer l’adresse IP qui est de base en IP dynamique de la passer en IP fixe. Quoi de plus désagréable que d’avoir une adresse qui change lors d’un reboot de la Freebox ou après une période X.
Rien de bien compliqué à mettre en place mais lorsque vous êtes sur la page d’accueil, il faut se rendre dans la liste des « Périphériques réseaux ».
Maintenant recherché parmi tous vos périphériques, l’icône « homeassistant ». Pour ma part je l’ai déjà changé de nom pour plus de lisibilité dans tous mes périphériques et surtout que cela soit bien organisé.
Faites un clic droit sur l’onglet et choisissez « Créer un bail statique ».
Donner un nom dans le champ « Commentaire » pour le retrouver plus facilement. Si l’adresse IP vous convient, vous n’avez rien à toucher. Maintenant l’adresse IP de votre box domotique Home Assistant est figée.
4° Premiers pas sur Home Assistant :
Pour se connecter à votre Home Assistant, rien de plus simple, il suffit de se connecter à :
La préparation de votre nouvelle solution domotique est en cours de préparation et il faudra compter 20 bonnes minutes avant de pouvoir continuer. Pendant ce temps-là vous pouvez commencer à télécharger l’application sur l’AppStore ou Google Play de votre Smartphone.
Une fois le temps imparti passé, la page se mettra automatiquement à jour avec la création d’un compte utilisateur où il faudra indiquer votre :
- Nom.
- Nom d’utilisateur.
- Mot de passe.
- Confirmation de votre mot de passe.
Sur la page suivante cette fois-ci il est demandé d’en savoir un peu plus sur votre habitation ainsi que le nom que vous souhaitez donner à celle-ci.
A part le nom à lui indiquer, pour les autres cases à remplir, il suffit de cliquer sur détecter. Le fait de cliquer sur « Détecter », les informations collectées se font via un service externe et sur une demande unique auprès de ce service.
Il est tout à fait possible de renseigner les éléments un par un sans avoir à faire à ce service.
Ensuite rien de ne vous oblige à activer les différents points demandés pour améliorer et aider les équipes pour essayer de convaincre les fabricants d’ajouter un contrôle local et des fonctionnalités axées sur la confidentialité.
- Activer ou non les analyses de base : Informations sur votre système.
- Activer ou non l’usage : Détails de ce que vous utilisez avec Home Assistant.
- Activer ou non les données de statistiques : Comptes contenant le nombre total de points de données.
- Activer ou non le diagnostic : Partage de rapports de plantage des erreurs inattendues qui se produisent.
Personnellement si cela peut aider les équipes à améliorer leur solution cela ne peut être que mieux.
Le gros avantage de Home Assistant, c’est de pouvoir découvrir tous les produits déjà inclus de base sous une forme d’intégration. Il ne faut pas croire que tout ce qui est remontée ce sont seulement les produits compatibles avec cette solution. On le verra plus tard il existe un store officiel et un non officiel mais que l’on verra dans un prochain article regroupant les équipements créés par des développeurs officiels ou non.
Vous pouvez cliquer sur « Terminer » car ce n’est pas à partir de cette page que l’on va paramétrer ces différents équipements.
Nous voilà enfin sur la dernière phase de connexion avec l’interface. Pour se faire, il va falloir rentrer vos identifiants que vous avez précédemment créés à savoir le nom d’utilisateur ainsi que le mot de passe.
Une fois arrivée sur le Dashboard, on remarque que quelques équipements ont été créés automatiquement comme :
- Le nom de l’utilisateur.
- Mon Google Home Mini.
- La télé Philips de mon salon.
- Les lampes Yeelights.
- La météo par rapport à la localisation qu’on lui a précédemment indiqué.
5° Détail de la barre latérales « Raccourci »:
Sur la colonne de gauche plus communément appelé « Raccourci », celle-ci va nous servir énormément puisque c’est ici que l’on retrouve les accès rapides sur la partie haute et tout ce qui est paramétrage et compte sur la partie basse.
Il sera également possible de masquer ou faire réapparaitre cette colonne en cliquant simplement sur le petit bouton (flèche rouge).
Voici ce que l’on retrouve sur la partie haute :
- Dans l’onglet « Aperçu » on retrouve sur le dashboard « Lovelace » tous les périphériques que l’on aura décidé de rendre visible.
- Dans l’onglet « Energie » pour le moment il n’est pas encore actif mais il sera possible de voir la consommation de chaque appareil disposant d’un relevé de consommation mais également si vous avez des panneaux solaires d’avoir un retour sur la production.
- Dans l’onglet « Carte » comme son nom l’indique on aura accès à la carte indiquant la position de notre maison ainsi que la possibilité de créer de nouvelles zones qui permettront si on le souhaite d’activer des automatisations. Un autre onglet permet de créer les pièces de son habitation.
- Dans l’onglet « Journal » on retrouve principalement le statut des changements des différents périphériques en fonction de l’heure ainsi que la date.
- Dans l’onglet « Historique », c’est un peu pareil que le journal mais avec la possibilité de voir plus précisement par périphériques, entité ou encore tous les équipements se trouvent rattachés à une pièce.
- Dans l’onglet « Multimédia », la création est automatique lorsque l’on installe Home Assistant et permet :
- D’écouter un média que vous aurez préalablement importé.
- D’écouter une radio locale parmi la liste énorme mis à disposition.
- La lecture du « Text to Speech » pour le moment avec Google mais avec l’accent Anglais.
Sur la partie basse cette fois on retrouve :
- Dans l’onglet « Outils de développement » cela permet entre autres de pouvoir vérifier votre configuration lorsque vous faites un changement ce qui est très pratique pour visualiser avant de redémarrer le système si ce dernier est bien compatible. Il sera également possible de recharger la configuration de chaque partie de Home Assistant en fonction de son besoin.
6° Détail de la barre latérales « Paramètres »:
Dans l’onglet « Paramètres » son nom l’indique, il permet de retrouver :
-
- « Home Assistant Cloud » qui permet de se connecter à distance et de piloter les assistants vocaux via un abonnement (la seule chose de payante mensuellement).
- « Appareils et services » qui permettent d’intégrer de nouveaux appareils, des périphériques virtuels.
- « Automatisations et scènes » qui ne sont simplement que les scénarios dans les autres solutions domotiques.
- « Pièces et zones » que l’on a vue précédemment dans la partie haute.
- « Modules complémentaires » qui va permettre de faire tourner des applications aux côtés de Home Assistant.
- « Tableaux de bord » dont il sera possible de paramétrer ces derniers ou d’en créer de nouveaux.
- « Étiquettes » va nous permettre de créer des balises à partir de TAGs NFC ou encore des QR Codes.
- « Personnes » c’est à partir de cette fonction que l’on pourra ajouter tel ou tel personnes pour accéder à Home Assistant. Pour le moment comme l’indique la solution il n’est pas possible de gérer cette partie depuis l’extérieur.
- « Système » dans cette partie on retrouvera plusieurs sous onglet :
- Général :
- Nom de votre système.
- Le fuseau horaire.
- L’élévation par rapport au niveau de la mer.
- Le système unitaire.
- La devise.
- Le Pays.
- La langue.
- Mises à jour.
- Corrections.
- Journaux que l’on a vue dans le paragraphe précédent.
- Sauvegarde comme son nom l’indique c’est à partir de cet emplacement que l’on pourra faire une sauvegarde de son système.
- Analyse des données. Lorsque l’on a pratiquement fini l’installation, on avait une des informations à activer ou non pour les équipes. On les retrouve ici donc on pourra facilement les désactiver ou activer si besoin.
- Réseau permettant de configurer manuellement les adresses IPv4 et IPv6.
- Stockage on pourra voir uniquement le pourcentage de l’espace utilisé.
- Matériel : on pourra avoir un graphique avec le taux d’occupation en pourcentage du processeur ainsi que de la mémoire.
- Général :
- « A propos » on retrouve :
- La version de Home Assistant.
- Le journal des modifications.
- Les remerciements.
- Marchandises qui renvoi automatiquement sur la boutique officielle de la marque.
- Demande de nouvelles fonctionnalités qui renvoie vers la page de Community dans la section des demandes.
- Rapport de bugs qui renvoie vers la page GitHub.
- Aide qui renvoie vers la page d’accueil Community.
- License de « The Apache 2.0 »
Dans la section profil c’est à partir de cette page que l’on pourra interagir avec :
- Le choix de la langue avec la possibilité d’aider pour la tradiuction des mots ou phrases pas complètements ou mal traduites.
- Le format de nombre.
- Le format de l’heure.
- De définir le premier jour de la semaine.
- De sélectionner un thème.
- Le choix du fond entre un fond clair, noir ou automatique.
- Le choix des couleurs.
- La possibilité de sélectionner un tableau de bord par défaut.
- La possibilité de modifier ou de masquer certains éléments dans la barre latérale.
- Le choix de cacher la barre en permanence.
- L’activation des notifications push mais pour cela il faut avoir activer la protection SSL.
- L’activation du mode avancé. Personnellement je l’active par défaut.
- L’activation ou non de la fermeture automatique de la connexion au serveur au bout de 5 minutes.
- L’activation ou non des raccourcis sur le clavier.
- La possibilité de se déconnecter du compte.
- La possibilité de changer le mot de passe.
- L’activation de la protection à deux facteurs via une application comme Google Authentificator.
- La possibilité de supprimer les jetons d’actualisations.
- La possibilité de créer un jeton d’accès de longue durée qui sera valable 10 ans.
7° Mise à jour de Home Assistant :
Avant de commencer quoi que ce soit, on peut le voir dans la partie en bas à gauche, un petit « 1 » qui n’est pas sans rappeler les notifications ou les mises à jour sous Jeedom.
On va cliquer sur l’onglet « Paramètres ».
La partie « Notifications » comme son nom l’indique permet de recevoir une alerte quand une mise à jour est disponible ou quand un nouvel appareil est reconnu. Dans ce cas précis c’est bel est bien un nouvel appareil.
Comme on peut le voir la mise à jour concerne une mise à jour du système d’exploitation de Home Assistant.
En cliquant dessus une nouvelle fenêtre s’ouvre indiquant différentes informations comme :
- Le temps de la dernière vérification d’une mise à jour.
- La version actuellement en place.
- La version qui va être installée.
- La possibilité de lire ce que contient la version qui renvoi automatiquement sur le GitHub officiel qui n’est autre que le lien que je vous ai mis précédemment pour télécharger HAOS.
Ce que j’apprécie beaucoup sur Home Assistant, les mises à jour concernant les différents appareils que ce soit au niveau du système d’exploitation ou des périphériques, ils renvoient tous vers une page GitHub avec un suivi de chaque évolution. Je n’ai pas encore rencontré de liens morts ou une mise à jour sans explication que l’on rencontre un peu trop souvent sous Jeedom.
8° Conclusion :
Alors dans un premier temps je ne vais pas dire que la solution est super simple car lorsque l’on est habitué d’utiliser plusieurs solutions tel que Eedomus ou encore Jeedom, les débuts sous Home Assistant sont assez déroutants pour ne pas dire complexe. Certaines choses sont vraiment très simples à mettre en œuvre comme la gestion des pièces, l’installation automatique des différents périphériques remontées par le système, en revanche des choses toute simple comme le ping d’un périphérique pour vérifier son statut en ligne ou hors ligne m’ont carrément pris des heures de recherche. Après lorsque l’on a installé le bon périphérique (qui était devant mon nez) on se dit que c’est vraiment très simple.
C’est aussi pour cela sur des choses où je vais y passer du temps, je vais vous détailler pas à pas toutes les ficèles pour reproduire à l’identique ou bien vous aiguiller même si pour certains que cela parait simple.
Comme je l’ai toujours dit et c’est aussi le but de la création de mon blog, je pars du principe que l’on a tous été débutant à un moment avec plus ou moins de difficulté. C’est pour cela que vous allez voir prochainement des tutoriels très rapide mais dont je veux détailler cette solution qui est dans sa phase montante.
Les lignes de codes pour moi c’est tout récent car je ne suis pas du tout du métier bien au contraire, j’apprends au fur et à mesure.
On le verra au fur et à mesure des articles, certains périphériques sont mieux intégrés sous Home Assistant que sur Jeedom ou sous Eedomus par exemple.
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